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Sans plus attendre de Kristan Higgins

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique par PimprenellePimprenelle

:star:  Sans plus attendre de Kristan Higgins


SAns plus attendre Kristan HigginsNombre de pages :
480
Éditeur :
Harlequin
Date de sortie : 28 octobre 2015
Collection :
MOSAÏC
Langue : Français
ISBN-10 : 2280334186
ISBN-13 :
978-2280334181
Prix éditeur : 19,90 €
Disponible sur liseuse :
Oui
 

Résumé :

Tic, tac… Tic, tac.  À 35 ans, encore célibataire et zéro bébé en vue, Honor est convaincue que son horloge biologique lui fait les gros yeux.  Elle se résout à parler mariage à l’homme qu’elle aime depuis le lycée et avec lequel elle entretient une relation amoureuse extrêmement intermittente. Résultat ? Un refus gentiment emballé mais sans équivoque. Déjà sonnée, Honor reçoit le coup de grâce quelques semaines plus tard, quand l’ex homme de sa vie annonce son mariage avec celle qu’elle considérait jusque-là comme sa meilleure amie.
Prête à tout pour redonner un peu de tenue à son amour-propre ratatiné, Honor (envisage cette fois le mariage de convenance et)  fait une proposition à un certain Tom Barlow, professeur d’anglais de Manningsport qui a désespérément  besoin d’une green card pour rester aux États-Unis. Sur le coup, l’idée lui semble géniale … avant que la situation ne s’emballe et n’échappe totalement à son contrôle.

Mon avis :

Pressée par des impératifs hormonaux et son âge vénérable (35 ans, vous pensez…), Honor Grace Holland décide de se lancer dans une relation stable avec son amant occasionnel et envisager sérieusement de faire un bébé. Si vous êtes comme moi midinette dans l’âme, nul doute que des envies de meurtre vous prendront en faisant la connaissance du goujat de service dont la jeune femme est désespérément amoureuse depuis des années : Brogan, bien que ravi d’avoir une amante sous la main dans sa ville d’origine, n’envisage pas d’épouser la jeune femme et faire d’elle une honnête femme.

J’ai été choquée par le manque d’estime personnelle d’Honor qui donne à ce beau gosse toutes les raisons de profiter d’elle. Inutile de dire que j’ai vu rouge quant à l’attitude de Dana, (sa « meilleure amie », notez les guillemets!) qui lui annonce en plein pub qu’elle la voudrait comme témoin de son mariage avec l’abruti ce cher Brogan ! Le combat de boue n’est pas loin et le passage m’a quelque peu réconciliée avec le personnage féminin.

Alors qu’Honor – pour panser son cœur et sa fierté meurtris – envisage toutes les solutions possibles afin de devenir mère rapidement, Tom Barlow, professeur britannique de génie mécanique, fait une apparition providentielle :  pour obtenir la carte verte qui lui permettrait de rester aux États-Unis, il consentirait à l’épouser.

Les bases de cette romance sont des plus classiques, et on peut trouver à rire dans cette première partie, surtout concernant la famille Holland qui est gratinée : les grands-parents qui se déchirent joyeusement le foie en public et en privé à coup de répliques croquignolesques, la sœur aînée, Prudence qui exhibe sans pudeur les préceptes hauts en couleur de son époux pour renouveler leur libido défaillante, la gouvernante qui tient tout ce petit monde dans les clous et John Holland qui batifole avec celle-ci, que voilà un microcosme familial qui décoiffe !

Heureusement que les personnages secondaires sont là pour étoffer la deuxième partie de ce roman, car dès qu’Honor et Tom emménagent ensemble, on va surtout voir les protagonistes se triturer les méninges sur leur nouvelle situation, les raisons de cet accord de convenance, les avantages qu’ils comptent en retirer, les deux parties n’ayant pas les mêmes attentes, ce qui rend la lecture lourde et fastidieuse.

Je cherchais alors l’atmosphère intimiste de l’auteur mais non, nulle romance ne se dessine à l’horizon et les ovaires d’Honor (doués de parole, la touche cocasse) se dessèchent sur pied pendant qu’on assiste aux tentatives de Tom de renouer le dialogue avec celui qu’il considère comme son beau-fils, Charlie (l’enfant de sa fiancée aujourd’hui décédée), raison primordiale de son séjour sur le sol américain.

Ce sont finalement les rapports entre ces deux personnages qui semblent être la trame principale de ce titre, et non ce qui pourrait naître entre le couple «artificiel» de héros. En conséquence, il plane comme une sensation de comédie surjouée (normal pour un mariage de convenances, me direz-vous) sur ce roman, et le passé va brouiller les cartes, rendant Tom détestable, la future mariée plus qu’hésitante sur la finalité de leur relation si bien qu’il m’a été impossible – par exemple – de comprendre d’où viennent les sentiments d’Honor pour ce jeune professeur et j’ai dû insister pour boucler cette lecture.

Pour tout avouer, ce titre m’a paru trop introspectif, torturé, avec un final bousculé et cucul-la-praline absurdement décalé. Alors que l’histoire commençait de manière douce et drôle, une fin qui m’a laissé un goût d’inachevé, comme s’il manquait tout un pan sentimental et amoureux à cette histoire.

Presque Bon

Acheter ce roman sur Amazon

Chronique par PimprenellePimprenelle

:star:  Sans plus attendre de Kristan Higgins


SAns plus attendre Kristan HigginsNombre de pages :
480
Éditeur :
Harlequin
Date de sortie : 28 octobre 2015
Collection :
MOSAÏC
Langue : Français
ISBN-10 : 2280334186
ISBN-13 :
978-2280334181
Prix éditeur : 19,90 €
Disponible sur liseuse :
Oui
 

Résumé :

Tic, tac… Tic, tac.  À 35 ans, encore célibataire et zéro bébé en vue, Honor est convaincue que son horloge biologique lui fait les gros yeux.  Elle se résout à parler mariage à l’homme qu’elle aime depuis le lycée et avec lequel elle entretient une relation amoureuse extrêmement intermittente. Résultat ? Un refus gentiment emballé mais sans équivoque. Déjà sonnée, Honor reçoit le coup de grâce quelques semaines plus tard, quand l’ex homme de sa vie annonce son mariage avec celle qu’elle considérait jusque-là comme sa meilleure amie.
Prête à tout pour redonner un peu de tenue à son amour-propre ratatiné, Honor (envisage cette fois le mariage de convenance et)  fait une proposition à un certain Tom Barlow, professeur d’anglais de Manningsport qui a désespérément  besoin d’une green card pour rester aux États-Unis. Sur le coup, l’idée lui semble géniale … avant que la situation ne s’emballe et n’échappe totalement à son contrôle.

Mon avis :

Pressée par des impératifs hormonaux et son âge vénérable (35 ans, vous pensez…), Honor Grace Holland décide de se lancer dans une relation stable avec son amant occasionnel et envisager sérieusement de faire un bébé. Si vous êtes comme moi midinette dans l’âme, nul doute que des envies de meurtre vous prendront en faisant la connaissance du goujat de service dont la jeune femme est désespérément amoureuse depuis des années : Brogan, bien que ravi d’avoir une amante sous la main dans sa ville d’origine, n’envisage pas d’épouser la jeune femme et faire d’elle une honnête femme.

J’ai été choquée par le manque d’estime personnelle d’Honor qui donne à ce beau gosse toutes les raisons de profiter d’elle. Inutile de dire que j’ai vu rouge quant à l’attitude de Dana, (sa « meilleure amie », notez les guillemets!) qui lui annonce en plein pub qu’elle la voudrait comme témoin de son mariage avec l’abruti ce cher Brogan ! Le combat de boue n’est pas loin et le passage m’a quelque peu réconciliée avec le personnage féminin.

Alors qu’Honor – pour panser son cœur et sa fierté meurtris – envisage toutes les solutions possibles afin de devenir mère rapidement, Tom Barlow, professeur britannique de génie mécanique, fait une apparition providentielle :  pour obtenir la carte verte qui lui permettrait de rester aux États-Unis, il consentirait à l’épouser.

Les bases de cette romance sont des plus classiques, et on peut trouver à rire dans cette première partie, surtout concernant la famille Holland qui est gratinée : les grands-parents qui se déchirent joyeusement le foie en public et en privé à coup de répliques croquignolesques, la sœur aînée, Prudence qui exhibe sans pudeur les préceptes hauts en couleur de son époux pour renouveler leur libido défaillante, la gouvernante qui tient tout ce petit monde dans les clous et John Holland qui batifole avec celle-ci, que voilà un microcosme familial qui décoiffe !

Heureusement que les personnages secondaires sont là pour étoffer la deuxième partie de ce roman, car dès qu’Honor et Tom emménagent ensemble, on va surtout voir les protagonistes se triturer les méninges sur leur nouvelle situation, les raisons de cet accord de convenance, les avantages qu’ils comptent en retirer, les deux parties n’ayant pas les mêmes attentes, ce qui rend la lecture lourde et fastidieuse.

Je cherchais alors l’atmosphère intimiste de l’auteur mais non, nulle romance ne se dessine à l’horizon et les ovaires d’Honor (doués de parole, la touche cocasse) se dessèchent sur pied pendant qu’on assiste aux tentatives de Tom de renouer le dialogue avec celui qu’il considère comme son beau-fils, Charlie (l’enfant de sa fiancée aujourd’hui décédée), raison primordiale de son séjour sur le sol américain.

Ce sont finalement les rapports entre ces deux personnages qui semblent être la trame principale de ce titre, et non ce qui pourrait naître entre le couple «artificiel» de héros. En conséquence, il plane comme une sensation de comédie surjouée (normal pour un mariage de convenances, me direz-vous) sur ce roman, et le passé va brouiller les cartes, rendant Tom détestable, la future mariée plus qu’hésitante sur la finalité de leur relation si bien qu’il m’a été impossible – par exemple – de comprendre d’où viennent les sentiments d’Honor pour ce jeune professeur et j’ai dû insister pour boucler cette lecture.

Pour tout avouer, ce titre m’a paru trop introspectif, torturé, avec un final bousculé et cucul-la-praline absurdement décalé. Alors que l’histoire commençait de manière douce et drôle, une fin qui m’a laissé un goût d’inachevé, comme s’il manquait tout un pan sentimental et amoureux à cette histoire.

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