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007 Spectre

Publié le 24 novembre 2015 par Polinacide @polinacide

Bond ou pas Bond ? C’est la question qu’on s’est posée avec Cinéluctable pour notre deuxième collaboration ciné. Quand 007 s’invite au cinquième anniversaire de son blog, le spectacle promet d’être explosif : de quoi faire complètement diverger nos avis sur « Spectre ». À vous de vous faire le vôtre !

C’est bond ça ! Des muscles, des bulles, la gachette généreuse et la testostérone gonflée à bloc: après le succès fracassant de Skyfall, Daniel Craig revient avec le même panache qu’à ses débuts dans Casino royale, signant un volet moins « intello » mais tout aussi jouissif pour les amateurs du genre. Un grand cru signé 007, dont beaucoup regrettent la profondeur de l’opus précédent. On ne demande pourtant pas à l’agent de sa majesté de signer un film d’auteur, ou encore un thriller psychologique qui viendrait décortiquer les zones d’ombre de son identité. Tirer des coups, à droite, à gauche comme dans le mille : voilà ce que Bond sait faire de mieux. Ce qu’il s’applique ardemment à mettre en pratique dans Spectre, fidèle au dicton « un de perdu, dix de retrouvés ». Après le décès de son mentor, M.,  l’ami James se voit de nouveau prêt à casser la baraque, épaulé par deux bombes de premier choix : histoire de ne rien changer aux équipes qui gagnent. Si Monica Belluci se contente d’une apparition éclair, Léa Seydoux refuse quant à elle de jouer les faire-valoir et essaye même – sans y parvenir complètement – de donner plus de corps au personnage de James Bond girl. De quoi faire oublier à 007 son premier amour ? Autant vous dire que je ne spoilerai personne sans torture ou la présence de mon avocat !

spectre-poster
Malgré une fâcheuse tendance à trainer en longueur avec des méchants au charisme quasi-inexistant (on en regrette Mads Mikkelsen ou Javier Bardem), Spectre n’en propose pas moins un divertissement de qualité où l’on retrouve « de l’action avec un vrai sens du style », pour reprendre la critique du journal le Guardian. Équilibré, nerveux mais pas excessif malgré quelques extravagances : un cocktail à déguster comme un vodka-martini bien frappé. Dommage qu’il faille attendre 2017 pour en reprendre une autre gorgée.

Pour voir l’avis de Cinéluctable, c’est par ici !


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