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Une église pour les oiseaux

Publié le 25 novembre 2015 par Adtraviata

Une église pour les oiseaux

Présentation de l’éditeur :

Réfugiés dans le clocher de l’église, des martinets ramoneurs cherchent désespérément à migrer vers l’Amérique centrale. Ham-Sud, petit village de l’Estrie, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes et les êtres humains. Loin de se douter qu’on l’a prise pour cible, la mairesse, dépassée par la catastrophe, mène l’enquête.

Au fond de sa cellule, la jeune escorte Jessica Acteau tente de mettre des mots sur l’horreur des dernières vingt-quatre heures. Quelle part a-t-elle véritablement jouée dans le meurtre sordide dont on l’accuse ? Pourquoi s’être acharnée sur l’un de ses clients avec une telle sauvagerie? En le kidnappant, sait-elle qu’elle l’a empêché de commettre un crime à son tour ? Sa voix frêle se mêle à celle des oiseaux et révèle peu à peu l’immonde vérité.

Voilà un petit livre (180 pages environ) que j’ai lu rapidement, sans déplaisir, et même avec un certain sourire, mais je ne saurais vous en dire grand-chose…

Une église pour les oiseaux est un des deux premiers titres publiés dans la nouvelle collection Héliotrope Noir. Le roman mêle une histoire de pollution atmosphérique qui peut provoquer la mort et un meurtre sordide, sur la personne d’Hermann Fiesch, une espèce d’illuminé, un drôle de zèbre (si, si) qui a acheté une église désaffectée pour en faire un… zoo ! Mais il a beau être plein de bonne volonté, il n’obtient pas le permis de bâtir (d’où sa rogne contre la mairesse du village) et les animaux parqués dans ses enclos ne respirent pas la joie de vivre. Il faut dire qu’ils sont infestés de cadavres d’oiseaux, des martinets ramoneurs qui occupent le clocher et qui ont senti les premiers les effets de la pollution.

Il y a donc dans le roman de Maureen Martineau un mélange de polar environnemental et de crime sordide (dont les auteurs tentent par tous les moyens de se débarrasser du corps – impossible de ne pas penser à Le Père Noël est une ordure…), les deux étant entrecoupés d’une confession… décapante. Il y a de l’humour noir, de multiples références, l’auteure s’est sûrement amusée… mais bon, je ne crois pas que j’en garderai un grand souvenir, c’est un peu léger comme polar !

Maureen MARTINEAU, Une église pour les oiseaux, Héliotrope Noir, 2015

Québec en novembre


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