Notre conscience a encore du mal à distinguer le bien du mal...
Je crois que c'est le fond du problème : l'indistinction... les mauvaises distinctions... un tas d'éléments qui nous trompent énormément...d'où la difficulté de discernement.
On s'étonne de voir la fumée quitter le feu qui s'éteint.
Et pour ne plus être enfumés, on allume d'autres foyers, avec le fol espoir d'avoir un feu sans fumée.
Error. Terror.
Notre équation a deux inconnues : l'évidence et la providence.
Nous n'avons aucune chance de voir Dieu, si nous continuons à perdre l'homme de vue.
Et inversement, aucune chance de voir l'homme si nous continuons à perdre Dieu de vue.
Le réel est ce qu'il est, c'est notre vision, notre représentation qu'il va falloir changer. De fond en comble.
Ce ne sont pas les attentats qui sont absurdes, mais notre constat.
Nous n'avons pas été attaqués de l'extérieur, mais de l'intérieur... par nos propres démons.
Oui. Nous sommes les victimes de notre arrogance.
Nous n'avons pas réalisé que notre vision est insuffisante et nos valeurs démoralisantes pour d'autres types de tempérament.
Nous assistons à l'érosion de nos bonnes vieilles illusions:
Le monde ne veut plus entendre parler de notre liberté. Le monde cherche davantage de verticalité.
Le monde ne veut plus nous voir prétendre à quelque égalité. Le monde prétend à la supériorité d'un autre niveau de conscience.
Le monde ne veut plus croire à notre sens de la fraternité. Le monde a soif de dignité.
Comment l'exprimer tout simplement ? Crument ?
En disant que nous ne disposons pas de la vérité.