RETOUR SUR
UNE PEAU ET DES MOTS
Les Anartistes, Montblanc, vendredi 27 novembre
Montblanc, 18h. " Ça y est, tu as le programme. C'est prêt ! "
Non, ce n'était pas prêt, tout était dans le devenir et vous qui arrivez, les uns après les autres, vous venez enrichir cette liste griffonnée que je tente de mettre à jour. Il y a de nouveaux noms qui s'ajoutent aux " anciens ", Mireille, Marie-Christine, Hélène qui veut bien prêter sa voix, Fred absent, remplacé par Marie, lisant ses propres textes. La feuille se remplit et ... la salle aussi !
Après l'accueil de Sylvie, on attaque. La chaleur doucement nous gagne, chaleur des mots, chaleur de l'amitié... chaleur, bien réelle, d'efficaces calorifères.
Marc Ely, écharpe autour du cou, joue son rôle d'hôte provisoire et, " Monsieur Loyal " d'un soir, annonce les lectures. Première partie, exclusivement féminine. Les voix se croisent, les chemins aussi, l'une arrive, l'autre s'éloigne et " Tes jambes " cèdent le pas à " Cuivre " alors que " Le gitan " marque la fin du premier round.
Place à la musique et, à la suite de Dubovnik, nous voici enlevés, décollant pour des planètes inconnues, précipités dans des gouffres insondables où grondent de puissantes forces. Un grand moment pour l'imaginaire.
Entracte, visite au bar. " Le rouge est bon ! ". La chaleur est partout, le thermomètre on s'en fout. Ici, il fait chaud... au cœur.
Dès la reprise, après un petit hommage aux vignerons (et à leur vin), " le banc de la M... " (M, c'est la Mosquée) nous permet de découvrir un texte d'Olivier, inattendu, auxquels Marie et Philippe apporteront de nécessaires explications. Intervention émue et forte de Christophe, apportant un témoignage vécu du " vivre ensemble ". Des découvertes, aussi, avec les nouvelles poétiques de Clairette et de Marie-Christine. Sur une magistrale lecture faite par Amparine de " Ton corps ", les lectures s'achèvent. On a rêvé, on a été surpris, on a apprécié un bien envoyé " Enc... moi ! ", sobrement dit par une Marie inspirée.
Deuxième set pour le duo Dubovnik et, encore une fois, la magie opère. Décidemment ces deux-là ont grandi ! Leurs œuvres, maîtrisées, tiennent du symphonique. Pourquoi pas, un jour, Dubovnik au Corum, avec un grand orchestre, sacrée gageure !
On parle, on s'embrasse, on se fait dédicacer " Blasons " par un Marc Ely encore surpris... " Cela a fonctionné. Ils sont contents... alors ! "
Au revoir Sylvie, au revoir Christophe, bon vent et longue vie aux Anartistes.
Rendez-vous, samedi, pour un prochain concert !
Quelques clichés de la soirée :
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