Catacombes - 2/10

Un film de John Erick Dowdle (2014 - USA) avec Perdita Weeks, Ben Feldman, Edwin Hodge, François Civil

Train fantôme grotesque ! A regarder pour rire.

L'histoire : Scarlett, jeune archéologue, veut poursuivre les travaux de son père, décédé. Trouver la pierre philosophale. Elle a réussi, en Iran, à trouver un code qui arrive à la mener à la piste finale : les catacombes de Paris, où Nicolas Flamel, alchimiste du XIVe siècle, aurait caché le précieux caillou. Scarlett entraîne à sa suite quelques amis et ils pénètrent les souterrains des catacombes, ceux qui sont interdits au public.

Mon avis : Pourquoi on a regardé ça ? Parce que Canal, à partir du 15 novembre, diffuse plus de films... en espérant que leur chaîne sera offerte en cadeau de Noël. Donc on a soudain un tas de trucs qu'on n'a jamais vu, et comme on a eu du lourd ces jours-ci, on a repris un poil confiance. On avait dans la liste ce film d'horreurs ; bon, les critiques de Miss Gougueule n'étaient pas terribles, mais on a tenté quand même. Quelquefois, on peut avoir de bonnes surprises. Si, si. 

Ben pas là !

Au début, ça paraît sympa. Du found footage ; c'est spécial, mais il y en a de super bons. Une jolie héroïne, méga diplômée (on se dit que ça va être sérieux), à la recherche... de la pierre philosophale. Ce "Graal" des alchimistes qui pensaient qu'elle pouvait transformer les métaux en or et donner la vie éternelle. La légende a commencé à décliner avec les progrès de la science, à la fin du XVIIIe. C'était un bon sujet ! La pierre philosophale, comme le Graal, existent-ils vraiment ? Mais, du coup, ça faisait davantage penser à Indiana Jones ou Lara Croft qu'à un film étiquetté Horreur. En fait, rapidement, si, on passe bien en mode épouvante, genre The descent avec claustrophobie, apparitions bizarroïdes, messages cryptés, jump scares et un peu de gore sur la fin. Mais ça ressemble davantage à un parcours de Mario Bros ! Des tunnels, des tunnels, encore des tunnels, des trous, des tunnels, des tunnels, re-des trous, des queues du Mickey qu'il faut attraper, des monstres... 

Et puis plein, plein de choses incohérentes, invraisemblables. Si encore le scénario avait prévu des "explications", même fantastiques, ça aurait pu le faire. Mais là rien. Du grand n'importe quoi, une accumulation de poncifs, de clichés, pillant sans scrupule dans toute la filmographie du genre. Ca m'a fait penser à cette bouffonnerie de Brocéliande. Du boulot d'amateur. Comme quoi les Amerloques peuvent faire aussi tarte que les Français !

La fin est originale, inattendue (enfin pas pour tout le monde... mon chéri avait deviné), mais ce n'est que deux trois secondes de surprise rigolote. Et toujours sans explication...

206.000 entrées en France et des critiques acerbes mais plutôt indulgentes, dans le fond. Les plus méchants parlent de l'émission Fort Boyard, et ça m'a fait bien rigoler !