Caractéristiques :
Genre : Roman
Grand Format : 557 pages / 8,65 €
Résumé :
Cassandra est une jeune anglaise dans les années 1930, qui vit avec sa sœur, son père et sa belle mère. Sa passion pour l’écriture la pousse à conter sa vie à travers des journaux intimes. Elle y est d’ailleurs poussée par son père, qui a connu le succès international avec un ouvrage, avant de replonger dans l’oubli, incapable d’écrire après un événement traumatisant. Sa vie est plutôt monotone, et sa famille ne roule pas sur l’or, peinant alors à payer le loyer du château en ruine qu’elle habite, dans le fond de l’Angleterre… quand des américains viennent s’installer dans le manoir voisin. La vie de sa famille change du tout au tout…
Avis par Jake :
Ca ne m’arrive que très rarement (heureusement), mais je n’ai même pas pu terminer ce roman. Arrivé à la 200ème page, (sur 557 quand même) j’ai laissé tombé, et ce malgré le fait que la grande J.K. Rowling ait trouvé le personnage de Cassandra incroyablement charismatique… J’ai simplement trouvé l’histoire plate et sans intérêt. Une ambiance étrange transparaît du roman : on a l’impression d’errer au milieu de ce vieux château décrépi, et d’y voir les personnages vagabonder comme des fantômes. Dans son contexte, cela m’a fait penser aux Quatre filles du docteur March, mais ce dernier roman m’avait plu pour son côté pittoresque. Ici, Cassandra m’a semblé inexistante, et sa sœur plutôt égocentrique. Le père a complètement lâché prise, et seule la belle-mère qui vit dans ses rêves m’a semblé avoir un brin de caractère. Lorsque les américains arrivent finalement, cela ne change pas grand-chose… Certains livres ont besoin de prendre leurs marques pour véritablement démarrer, mais 30 % des pages est bien trop grand à mon goût (si tant est que la trame démarrât à un quelconque moment…). L’écriture quant à elle se prête à l’histoire : lourde et très économe en dialogue. Vous l’aurez compris : c’est l’inverse d’un coup de cœur…
Lien direct : Editions Gallimard