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Marathon man - 8/10

Par Aelezig

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Un film de John Schlesinger (1976 - USA) avec Dustin Hoffman, Laurence Oliver, Roy Scheider, William Devane, Marthe Keller

Epuisant, le marathon...

L'histoire : Babe termine son doctorat à l'Université Columbia de New-York. Et passe son temps libre à courir, fan de marathon et admirateur du coureur Mimoun. Parallèlement, dans le quartier juif, un vieil immigré allemand, ancien nazi, trouve la mort dans un accident de voiture, alors qu'il venait de déposer/retirer dans son coffre à la banque des choses... que nous ne voyons pas. Et à Paris, un Américain BCBG en voyage d'affaires se rend compte qu'il est poursuivi par des tueurs... Quel est le lien entre tout ça ? Nous le saurons au fur et à mesure de deux heures haletantes de poursuites diverses et variées...

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Mon avis : Un film magnifique à la réalisation extraordinaire. J'ai rarement vu un scénario, prenant, aussi bien mis en scène. La première heure du film est captivante : tous ces personnages énigmatiques, dont on pressent qu'ils ont quand même un lien entre eux, et ce pauvre Dustin, au milieu, le bon gars, tranquille, sans problème, qui peu à peu se trouve emberlificoté dans des histoires qui le dépassent totalement. Rien n'est révélé, nous suivons les pistes lancées et les faux-semblants. Puis peu à peu, les enjeux se dévoilent et on comprend toute l'affaire ; débute alors un combat hors norme entre Dustin et ses assaillants. Pas un défaut dans la narration et sa mise en images... Passionnant.

En parlant d'images, même si la réalisation reste sage, mais efficace et bien rythmée, quelques plans particulièrement soignés ont marqué ma rétine sensible à l'esthétique. Des cadrages sublimes, respectant des proportions qui font toujours mouche : les 1/3-1/3, l'arrière-fond ultra contemporain, les ombres et lumières.

Violent et assumé (scènes un peu gore, et torture), le film à sa sortie américaine fut interdit aux moins de seize ans.

Ce bon vieux Dustin, à vrai dire tout jeunot à l'époque, brille dans une performance ultra riche en nuances. Etonnant Laurence Olivier en vieux criminel nazi sans état d'âme ! Qui s'inspire (encore et toujours le même "fantasme" collectif) du célèbre Dr Mengele.

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Anecdote : curieux de voir New York qui, à cette époque, avait beaucoup moins de gratte-ciel aujourd'hui ! Le Plaza dessine sa haute silhouette près de Central Park sans qu'aucun immeuble ne lui fasse de l'ombre.


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