Mais avant que Forval n'eût eu le temps d'atteindre la Pologne, des nouvelles toutes fraîches arrivèrent à Versailles :
"... ... Peu après arriva un gentilhomme, de la part du cardinal Radzieiowski, archevêque de Gnesne, qui était à la tête du parti du prince de Conti, et qui, comme primat de Pologne, était à la tête de la République pendant l'interrègne. Le compte qu'il rendit et la commission dont il était chargé pour le Roi et pour ce prince donnèrent beaucoup d'espérances, mais peu d'opinion (1) de la conduite de l'abbé de Polignac, qui, parfaitement bien avec la reine de Pologne, s'était brouillé avec elle jusqu'aux éclats et à l'indécence : tellement, qu'il fut jugé à propos d'envoyer l'abbé de Châteauneuf lui servir d'évangéliste, et qui porta à l'abbé de Polignac des ordres très précis de ne rien faire que de concert avec lui. ... ..."
(1) : l'adjectif "bonne" est sous-entendu.