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Everything Everything au Beursschouwburg - Bruxelles, le 6 décembre 2015

Publié le 06 décembre 2015 par Concerts-Review

Everything Everything au Beursschouwburg - Bruxelles, le 6 décembre 2015

Everything Everything au Beursschouwburg - Bruxelles, le 6 décembre 2015

Initialement l'événement devait se dérouler à La Rotonde du Botanique le 26 novembre, le niveau 4 de terreur en a décidé autrement, la date a été déplacée, le Bota et le Beurs se sont entendus pour organiser le concert ( sold out) dans la Zilveren Zaal de l'ancienne Brasserie Flamande, rue Orts!

Une attente prolongée face aux portes vitrées et closes du complexe, 19:40', la délivrance, plus que cinq étages à escalader avant de se commander une pintje et d'attendre le début du show.

L'avant-programme a été gommé, les deejays d'Onda Sonora sont chargés d'assurer une musique d'ambiance avant le récital d'Everything Everything.

Le Manchester-based band achève une tournée européenne devant promouvoir leur troisième disque 'Get to heaven'.

Un roadie envoie un signal lumineux vers la table de mix qui balance le fond sonore choisi par EE.

Jonathan Higgs ( vocals, gt, keys) - Jeremy Pritchard ( bs, keys) - Michael Spearman ( dr) et Alex Robertshaw ( lead gt) se pointent, accompagnés d'un cinquième élément, dynamique, au synthé ( Peter Sené).

Dès les premières mesures de ' To the blade', deux choses attirent l'attention, le falsetto incroyable du petit Jonathan Higgs et la richesse des arrangements.

Le son est ample, puissant, la guitare cinglante d'Alex vient salement te fouetter tandis que la voix fragile du frontman joue à l'équilibriste sur le fil tissé par ses copains.

Une entrée en matière ayant eu le don d'échauffer Bruxelles sans fastidieuse période de mise au point.

' Blast Doors', ses rythmes irréguliers et son chant saccadé, t'invitent à la dance tribale, il est suivi par 'Kemosabe' datant de l'album 'Arc'.

Ton voisin, un Mancunian de passage dans notre ville assiégée, chante en écho,..At the border, at the, at the border I'm at the border, at the, at the border... son baryton soigné à la Guinness répondant aux notes aiguës du contre-ténor s'agitant sur le podium.

'Get to heaven', en sifflant... le morceau sonne comme certains titres afro de School is Cool, il faut mettre en exergue les brillantes broderies de la lead guitar.

Et comment ça va à Bruxelles, bien, well sing with us...le single 'Regret' est tout simplement un hit pop irrésistible.

Mister Higgs est heureux: cheers, nice one, Brussels... puis il entame "Schoolin'", un titre des débuts, dansant, et porté par les vocaux montagnes russes de Jonathan le jongleur.

Retour au dernier article avec 'Fortune 500', son choeur grégorien, ses claviers majestueux mais aussi ses beats imparables.

'The Wheel' (Is Turning Now) s'inscrit dans la même veine, a dancefloor track rappelant Two Door Cinema Club.

L'angelot blessé et les siens poursuivent avec 'Warm Healer' puis enchaînent sur une mordante version de 'Radiant'.

' Zero Pharaoh' pendant lequel la star implore ..give me the gun, give me the gun, give me the gun.... semble nous indiquer que toutes les plages de 'Get to Heaven' vont passer la revue, mais, comme pour nous contredire E E attaque 'Don't Try' et 'Cough Cough', deux hits de 2013, le dernier nommé, déstructuré et chanté façon staccato, montre à quel point ce groupe se révèle brillant!

It's time for an oldie, 'Photoshop Handsome', datant de 2010, a déclenché l'enthousiasme.

Visiblement heureux, Farinelli avise deux kets ( 8/9 ans) qui se tiennent à 50 cm de lui et leur signifie, you, guys, you've been awesome, this is our last tune, "Spring / Sun / Winter / Dread"avec la profession de foi ...I don't want to get older...et une dernière rafale mortelle envoyée par le guitariste..

Après un détour par la buvette, cinq Maes, bitte, les British réapparaissent et nous balancent l' incroyablement addictif 'No Reptiles' suivi par the last song of our tour, we were happy it happened here in Brussels, ' Distant Past' et son background funky/rap à la 'Rapture' de Blondie!

Pas une âme ne quittera le Beurs déçue, tous on a eu l'impression d'avoir assisté à une prestation créative, mixant esthétisme, rythmes tribaux, mélodies infaillibles et audace vocale.

Well done, chaps!


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