TITRE : Le Sentier du Juste
AUTEUR : Philippe FUZELLIER
EDITIONS : 7 écrit
Résumé
La vie de l auteur a bascule brutalement, en pleine activite, apres une maladie tres rare. Il s est un jour reveille de son enfer, apres 2 ans de lutte, a cote de son frere qui venait de lui sauver la vie par un don d organe. Depuis, sa vie s est metamorphosee ainsi que son regard sur les Hommes. Il s est fixe un autre horizon et un autre sens a sa vie.
Son livre est inspire de l idee de ne pas se conduire dans la vie comme le mendiant qui cherche sa piece sous le reverbere, alors que la lumiere est ailleurs. Si le lecteur trouve le sens de cette enigme, il trouvera le sens et l intention de l auteur de ce livre.
Un soupcon autobiographique, le reste du sentier est suivi par un personnage etrange, un heros que l auteur envie mais ne pourra jamais atteindre.
Mon avis
Après avoir lu Le Roi est vaincu et Opération Synapsen R4 de Philippe Fuzellier, je prends plaisir à découvrir Le Sentier du Juste, une œuvre semblant tirée sur l’autobiographie sans en être réellement une.
Comme dans les précédents romans que j’ai pu lire de cet auteur, le lecteur rentre dans le vif du sujet dès les premières pages. Philippe Fuzellier a une plume particulière qui met son lecteur à une place VIP si je peux dire… Il est en avant-première tout au long de la lecture. Sans compter qu’il n’hésite pas à développer les descriptions telles qu’on a l’impression d’y être !
Le récit est poignant. Le terme de Juste employé dans le titre prend tout son sens au fil de la lecture. J’ai eu la chance de lire « la bonté-même de l’homme ». J’ajouterais : l’idéal de la bonté ! Et si tous, nous agissions ne serait-ce qu’à 1% de ce que le protagoniste fait, le monde guérirait bien plus vite de ses blessures. Mais notre « héros » aurait-il agi de la sorte sans sa rencontre avec Noam ?
Le roman met en scène un homme ayant subi une greffe (don de son propre frère) et qui a une vision différente de ce qui l’entoure. Cette scène est sortie du passé réel de l’auteur et le lecteur en trouvera d’autres au fil de sa lecteur. On sent son désir de croquer la vie, de faire quelque chose de bien, de laisser une trace juste derrière lui ! Et c’est ce que Noam, un homme rencontré sur le parvis d’une église, va lui permettre de faire en lui confiant sa fortune après sa mort et en créant une fondation humanitaire !
L’auteur et son personnage vont passer d’une cause juste à une autre cause juste. J’ai eu l’impression de voir les principaux axes de bonté afin d’aider lors de certains drames : Ebola, crise économique, perte d’un enfant, chirurgie cardiaque, Corée du Nord, traduction en justice d’un criminel de guerre, aides sociales, etc…
Je suis ressortie de cette lecture avec plusieurs impressions :
1 – L’humanité n’est pas encore perdue, il existe toujours des gens prêts à tendre la main vers son prochain. Beaucoup le font régulièrement, ne serait-ce qu’en mettant un paquet de pâtes dans un caddie du Secours Catholique ou autre.
2 – L’horreur est toujours présente dans le monde et, malheureusement, souvent à cause de l’Homme : virus, guerre, etc…
3 - et la plus injuste : l’argent gère notre monde ! Sans lui, comment aider la recherche ? Comment créer des associations ?
D’un côté, j’ai eu ce sentiment de bonté mais de l’autre celui de l’impuissance face aux gros problèmes de ce monde !
Le Sentier du Juste est une œuvre magnifique, humaniste, de bonté et d’observation juste de notre monde. C’est un message d’espoir et il serait bon qu’il soit lu par les grandes fortunes de ce monde ! Quant à moi, avec mes petits moyens, je poursuivrais ma route en tentant de semer quelques graines justes…
Extrait
A mes yeux, dans mon cœur, dans mon intime conviction, vous serez, au terme de ces missions accomplies, un Juste. Pour moi, un Juste n’est pas uniquement un être qui sauve des vies au péril de la sienne. C’est aussi un homme qui a voué sa vie au bien de causes humanistes, humanitaires, ou caritatives. Votre sentier est tout tracé, il ne vous reste plus qu’en votre âme et conscience à l’accepter, comme un prophète qui vous aurait demandé de le suivre, en abandonnant tout. Je ne vous demande pas quant à moi d’abandonner vos proches mais de me faire le serment de perpétuer l’œuvre de Noam Schiever. A première vue, qu’en pensez-vous ? Comment ressentez-vous l’idée de ce grand projet, qui va bouleverser votre vie ?