Cela fait maintenant un moment que nous sommes habitués aux délais avec 50 Cent. Deux ans que son album Street King Immortal est repoussé, et il en fut de même plus récemment avec The Kanan Tape. Une attente terminée car la mixtape est dans les bacs. Mais surtout une attente qui en valait peut-être la peine.
Sur The Kanan Tape, Fifty varie flows, instrumentaux et influences et réussit à s’affranchir d’un style mille fois recyclé dans lequel il tournait en rond. Niveau production, le new yorkais nous sort un très bon titre avec le désormais classique Alchemist mais surtout on prend plaisir à le voir collaborer avec des beatmakers issus de la jeune génération tels que Sonny Digital et London On Da Track.
La formule est réutilisable au niveau des featurings de la tape: Lil Boosie et Young Buck ouvrent le bal, puis c’est le rookie Post Malone que l’on retrouve sur la quatrième track. Le projet reste court, 7 titres qui nous rappellent que 50 Cent n’est pas finit.
50 Cent c’est comme Rocky Balboa… il a beau prendre des coups et être proche du KO ou être placé en faillite personnelle, il finit toujours par revenir avec un énième projet pour mieux te caler un ou deux crochets dans les côtes, et ce même si l’exercice n’est pas parfait.
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