Départ à pied pour la Cinémathèque pour voir l’expo Scorsese.
Pas de pot, cela ne devrait ouvrir qu'à 13 heures... mais non, en fait, on a de la chance, c'est nouveau, cela ouvre à 11 heures. Mais si on veut des billets, il faut savoir qu'ils sont moins chers sur Internet qu’aux propres guichets de la cinémathèque où l'on se trouve après la marche à pied. Dommage ! Il est dix heures trente seulement.
Quand on voit le fonctionnement des institutions culturelles on comprendrait presque que certains veuillent leur couper les vivres. Suivez mon regard vers le Nord ou vers le sud. Comment peut-on être payé (et bien j'imagine pour le directeur de cette institution) pour faire vivre un truc aussi magique que le cinéma et réussir à écœurer le premier touriste venu, amateur de cinoche, Moi ?
On prend donc nos billets sur smartphone et pour passer le temps, on se dirige vers le village de Bercy, aimable suggestion du pauvre préposé très triste qui ne peut que nous vendre des billets plus chers que sur Internet et nous faire patienter.
Sympa ce village. Un ancien marché au vin reconverti en un endroit bobo très agréable. Allez-y. Merci encore au préposé pour la suggestion.
Super belle expo sur Martin Scorsese. Très bien foutue avec plein d’extraits de ses films et considération sur sa vie, son inspiration... Des découvertes pour nous avec Dylan ou les Stones filmés par la maître. On y passe deux grandes heures et on sort en achetant deux DVD.
Programme de l’après-midi, vers la rue Saint Denis, les anciens quartiers chauds du côté de la Quincampe, la rue de Quincampoix, les passages boboïsés et forts sympathiquement aménagés. Les anecdotes coquines fusent dans la bouche de notre guide.
On visite un réparateur de parapluie, PEP'S, passage de l'Ancre, vers le Sébasto et la rue de Turbigo. Un artisan vraiment original, entreprise du patrimoine vivant.
Après une longue marche on finit pour les Happys Hours du côté de la porte Saint Martin (de Martin ce matin à saint Martin donc).
Encore au théâtre ce soir, studio des Champs-Élysées pour une pièce tout à fait charmante et pleine d’imagination. « Le porteur d’histoire ». Hommage à la fiction, aux conteurs et à tous ces Alexandre Dumas qui la portent et nous l’apportent