Magazine Culture

Piet mondrian

Publié le 18 décembre 2015 par Aelezig

z15

Pieter Cornelis Mondriaan, appelé Piet Mondrian à partir de 1912, né le 7 mars 1872 à Amersfoort aux Pays-Bas et mort le 1er février 1944 à New York, est un peintre néerlandais reconnu comme un des pionniers de l’abstraction

Piet Mondrian est, avec les Russes Vassily Kandinsky et Kasimir Malevitch, parmi les premiers peintres à s'être exprimé en utilisant un langage abstrait. Mondrian est une des figures majeures de l'art du XXe siècle, dans le monde de l'art moderne et aussi par son implication auprès d'architectes et de designers, dans des productions modernes, du mobilier jusqu'aux objets industriels de consommation courante, ou dans de nouveaux espaces, privés et publics.

Le père de Mondrian, instituteur, est aussi un pasteur calviniste, un homme exalté et qui dessine souvent. Mondrian est initié par son oncle à la peinture de plein air, une innovation dans les années 1880. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.

1905

Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proche du mouvement symboliste. Son nouveau style se manifeste d'autant plus vigoureusement qu'il rencontre en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilinéaires. Vers 1907, il développe un style d'esquisse où la structure graphique se porte sur quelques rares formes, le tableau se vide et les couleurs se font plus acides. C'est à ce moment qu'il aurait découvert l'emploi arbitraire de la couleur et les dessins du Van Dongen d'alors, relevant du Fauvisme le plus intense.

Les œuvres de Van Gogh auront eu un effet amplificateur. Le tableau Devotie (Dévotion), 1908, semble en découler.

Depuis 1904, il s'intéresse à la théosophie, aux mathématiques et à la géométrie. En 1909, il s'inscrit à la société théosophique, développée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Helena Blavatsky, qui met en avant l'idée d'un ordre cosmique du monde, au-delà des apparences et du visible. Mondrian est sensible à cette recherche d'une peinture plus spirituelle. La transcendance du traitement de la lumière, décomposée sur des formes simples en contrastes de couleurs saturées, le conduit vers une abstraction croissante. Le monumental Duinlandschap (Paysage de dunes), 1910/11, réduit le sujet du tableau à n'être plus que l'oblique d'une ligne où l'horizon bascule dans une mosaïque de losanges hachurés.

En octobre 1911, Mondrian voit à Amsterdam des œuvres de Georges Braque, radicales dans leur cubisme analytique affirmé. À la fin de l'année, Mondrian est à Paris. Il décide de se faire dorénavant appeler Piet Mondrian. Tout de suite, il prend le chemin du cubisme, et abandonne en conséquence les couleurs vives, réduisant sa palette à des gammes de gris et d'ocres. Et rapidement, il amplifie la tendance à l'abstraction. La structure se réduit à des variations formelles sur quelques signes : courbes tendues des branches et leurs tension dans l'espace, verticalement, mais rabattue vers l'horizontale avec le temps. 

En 1915, de retour au pays en raison de la mort de son père, il s'emploie à dépasser le cubisme et évolue  vers une abstraction plus pure. Mondrian est un contributeur très important de la revue hollandaise De Stijl fondée par Theo Van Doesburg en 1917.

1909

Il travaille à partir de 1940 avec les couleurs pures : rouge, jaune et bleu, qu’il associe au blanc, qui lui sert de fond, et au noir, qui délimite les couleurs entre elles. Il structure ses œuvres de manière géométrique en utilisant essentiellement des formes rectangulaires et des lignes d’épaisseur variable. Les croyances théosophiques de Mondrian lui font accorder à l’angle droit une signification universelle. Plus que tout compte le rapport entre couleurs, entre dimensions, entre positions. Pour lui, « le rapport [de la verticale à l'horizontale] est à l’image de la dualité et des oppositions qui régissent d’une façon générale la vie et l’univers - le masculin et le féminin, l’extérieur et l’intérieur, le matériel et le spirituel. » Mondrian définit dès lors son système de représentation qu’il nomme peinture néo-plastique et qu’il développera pendant plus de 20 ans jusqu’à son séjour à New York.

En 1940, suite aux bombardements de Londres où il s'est réfugié, il part pour New York. Il y trouve une ville en correspondance avec ses tableaux, ne serait-ce que par son plan, mais aussi par son rythme. Rapidement intégré au monde de l'art avec l’appui de Peggy Guggenheim, il devient l'ami de Max Ernst. 

Il meurt à New York en 1945.

1911

1913

1921

1926

1930

1942

1944

D'après Wikipédia


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aelezig 127315 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte