Après la technologie 3G disponible chez les trois opérateurs téléphoniques dans presque toutes les régions du pays, la 4G sera lancée durant le premier semestre 2016. La 4G est en fait la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle permet un "très haut débit mobile", des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mbit/s, voire supérieurs à 1 Gbit/s.
"La 4G sera lancée au courant du premier semestre de l'année prochaine", a annoncé, hier au Cercle national de l'armée, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane-Houda Faraoun, lors de la cérémonie d'oblitération du timbre-poste ayant pour thème "Quarante années de télécommunications spatiales au service du citoyen", organisée par Algérie Télécom Satellite (ATS), à l'occasion de la célébration du 150e anniversaire de l'Union internationale des télécommunications.
La ministre a procédé à l'installation de la nouvelle PDG d'ATS, Radia Belbarkani, en remplacement d'Ahmed Belghit, admis à la retraite. La nouvelle responsable d'ATS a précisé qu'il a été procédé à l'émission d'un nouveau timbre philatélique dont la vente anticipée a eu lieu hier dans les 48 recettes principales des postes et tiré à 200 exemplaires.
L'émission de ce nouveau timbre symbolisera les efforts consentis par l'État en matière de développement et d'utilisation des nouvelles technologies de la communication, devenues de plus en plus indispensables pour le citoyen algérien.
Au sujet de l'utilisation du système GPS (localisation géographique par satellite), qui tarde à se développer, notamment par téléphone, la ministre explique que l'étude du projet était à un "niveau avancé", sans pour autant fixer de date d'entrée en service.
Évoquant la position de l'Algérie en matière de télécommunications spatiales, la ministre a salué le travail accompli depuis l'indépendance à ce jour, annonçant une couverture satellitaire à 100% de tout le territoire national. "L'Algérie peut aujourd'hui relever le défi des nouvelles technologies, d'autant que nos capacités humaines qui sont exceptionnelles peuvent être exploitées et valorisées", indique-t-telle.
À la question de la privatisation d'Algérie Télécom, Mme Faraoun affirme que l'État ne pense pas aujourd'hui à l'ouverture du capital ou à la privatisation d'Algérie Télécom ni ses filiales. "L'Algérie a consenti énormément d'efforts pour le développement des nouvelles technologies de la communication depuis plusieurs décennies", dit-elle.
De son côté, l'ancien PDG d'ATS a souligné qu'"ATS, créée en 2006, a pour objectif de proposer aux consommateurs les dernières innovations et technologies de communication et de l'information. ATS propose des solutions adaptées et développées, pour mettre à la disposition des consommateurs de nouveaux services". Le PDG d'Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, a annoncé que "les équipes de maintenance relevant de l'entreprise travailleraient dorénavant toute la semaine, jusqu'à 23h, afin d'améliorer les prestations proposées aux clients". Il a indiqué que cette décision était motivée par le fait que "la plupart des utilisateurs des services d'Algérie Télécom (internet, téléphone) ne sont pas en mesure de recevoir les équipes de maintenance dont les horaires de travail coïncident avec les leurs".
"Cette mesure est déjà en vigueur dans la capitale depuis quelques jours, en attendant sa généralisation, en 2016, à travers l'ensemble du territoire national", a-t-il ajouté.
M. Mehmel a par ailleurs souligné l'importance attachée par l'entreprise qu'il dirige à la formation de l'élément humain, précisant qu'il avait été convenu avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels de former des techniciens hautement qualifiés dans le domaine des TIC.
Mohamed Mendaci
Mme Faraoun : " Les entreprises du secteur pas concernées par l'ouverture du capital "
La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Iman Houda Faraoun, a affirmé que les entreprises relevant du secteur n'étaient pas concernées par l'ouverture de leur capital au privé.
À une question de savoir si son secteur était concerné par l'article 66 de la loi de finances pour 2016, Mme Faraoun a indiqué que "l'ouverture au privé du capital des entreprises relevant du secteur n'est pas à l'ordre du jour". L'article 66 de la loi de finances pour 2016, qui a suscité une large polémique après présentation de ce texte à l'Assemblée populaire nationale (APN), est relatif à l'ouverture du capital des entreprises publiques au privé national résident
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