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Cédric Charles Antoine, un auteur talentueux à découvrir !

Par Monia Boubaker @OHasardDesMots

Romans cédric charles antoine

J’ai découvert l’auteur Cédric Charles Antoine il y a quelques mois, avec le roman à suspense “Le paradis de Victoria” que j’avais beaucoup aimé pour l’intrigue, mais aussi pour ces descriptions qui m’avaient emmenée en voyage en Tanzanie, puis en Islande. Je vous en avais d’ailleurs parlé sur le blog, dans cette chronique.

Après cette première lecture et ce ressenti très positif, j’ai été alors très tentée, après lecture du synopsis, par “TORSKEN“, un thriller sur fond d’histoire portée par une intrigue bien singulière. J’ai une fois de plus beaucoup aimé cette lecture de l’auteur, très différente de la première. Le récit de “TORSKEN” est vraiment très bien construit, dynamique, et le suspense est présent tout au long du récit, sans s’essouffler. Les personnages sont également très intéressants ; j’ai beaucoup apprécié le tandem Varg Torsken/Simon Clifford, auquel je me suis attachée et qui fonctionne très bien !

Torsken format broché

“TORSKEN” de Cédric Charles Antoine, disponible également en format broché.

Avec la collection Lordkarsen, qu’il a créée, Cédric Charles Antoine réalise le pari ambitieux de publier un roman par saison. Après déjà quatre romans publiés, cet auteur de talent nous a prouve bien qu’il sait surprendre, attiser notre curiosité, et nous combler, avec des romans tous très différents des uns des autres.

Aujourd’hui, je vous propose de faire plus ample connaissance avec Cédric Charles Antoine, dont le roman “L’exil primitif“, a été nominé en octobre dernier pour le Prix Amazon 2015.

Prix Amazon 2015

1/ Tu écris seulement depuis un an et tu as déjà publié quatre thrillers, tous sur Amazon.
Je suis très admirative d’un tel rythme et je remarque que les thèmes en sont très variés. Finalement, aucun ne se ressemble. D’où te vient cette inspiration ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours été très créatif avec une imagination sans limites. Alors, quand il s’agit de formaliser un texte, les idées se bousculent et prennent forme dans un condensé d’histoire mêlant voyage, suspense et situation extraordinaire.

2/ Écrire est-il désormais ta seule activité ?
J’ai créé en décembre 2014 la collection Lordkarsen afin de diffuser et de promouvoir mes romans de façon professionnelle avec la promesse de publier un nouveau roman chaque trimestre. Aujourd’hui, j’en ai fait mon unique activité.

3/ Dans la journée, as-tu un moment favori pour écrire ? Un rituel ?
Le métier d’auteur est une activité passionnante qui vous mobilise en permanence. Entre la création des scénarios, l’écriture, l’infographie, la lecture et la promotion, les journées de travail s’enchaînent sans relâche. Je n’ai pas de rituel particulier, j’exerce mon activité de 8h30 à 20h00, 6 jours sur 7.

4/ À partir du moment où tu as trouvé l’idée de l’histoire, comment travailles-tu ?
La création de mes scénarios commence toujours par la réalisation de planches à dessin, de croquis sous forme de mapping afin de visualiser les contours du sujet. L’image est un moyen efficace pour fixer le récit, c’est un peu comme une bande dessinée. Dans un deuxième temps, je réalise l’infographie de la page de couverture afin de synthétiser l’ambiance du livre. Avant de retranscrire l’intégralité des chapitres par écrit, je pratique des séances où je m’isole dans le noir, les yeux fermés, et je laisse mon esprit vagabonder pendant une heure ou deux. Là, les idées se structurent autour d’un film scénarisé dans les moindres détails, les situations importantes sont ainsi mentalisées.

5/ Tu as créé une collection que tu nommes « Collection Lordkarsen », et qui promet au lecteur un nouveau thriller à chaque saison. Lordkarsen, pourquoi ce nom ? A t-il une signification particulière ?
Non, ce nom n’a aucune signification particulière. J’ai toujours aimé les romans et le cinéma nordique. Lordkarsen est une simple référence sémantique à cet univers.

6/ Cette collection abrite t-elle uniquement tes romans ou envisages-tu plus tard d’y inclure d’autres auteurs ?
La collection est uniquement orientée sur l’édition de mes romans et n’a aucune vocation à promouvoir d’autres œuvres littéraires. C’est autre métier que celui d’écrivain !

7/ Les couvertures de tes romans sont toutes dans le même style, ce qui permet au lecteur de reconnaître facilement tes livres. Réalises-tu le graphisme et la mise en page toi-même ?
Le lectorat doit identifier rapidement l’auteur par une charte graphique, une signature littéraire et un contrat de lecture. Toutes mes couvertures sont en noir et blanc, incrustées d’un cartouche de couleur logoté avec mon nom d’auteur. Je réalise intégralement l’infographie de mes couvertures afin d’obtenir un visuel unique.

8/ Qu’en est-il pour la relecture et les corrections ?
Depuis mon deuxième roman « L’Exil Primitif », je me suis entouré d’un comité de lecture composé de huit personnes. Dans un second temps, le manuscrit mis en page et corrigé en interne est transmis à une entreprise spécialisée dans la relecture finale. La collection fournit des textes aux normes de l’édition traditionnelle.

9/ Tes livres nous emmènent toujours en voyage et c’est ce que j’apprécie particulièrement.
“L’exil primitif” se déroule entre l’Autriche, la Slovénie, les États-Unis ; “Les hurlements de la mémoire” entre la France, les Açores, la Tasmanie ; “Le paradis de Victoria” entre la France, la Tanzanie et l’Islande ; “TORSKEN”  en Amérique latine (Argentine, Chili…).
Dans “Le paradis de Victoria”, par exemple, j’avais trouvé tes descriptions vraiment très belles ; elles m’avaient transportées et permis de visualiser avec précision le “décor” de l’histoire. Ce sont des pays que tu as déjà eu l’occasion de visiter, ou est-ce un gros travail de documentation ?
J’ai eu beaucoup de vies et de métiers différents depuis 25 ans, ce qui m’a permis de voyager dans quelques pays. J’aime les lieux extrêmes comme le Sahara, le cercle polaire, la navigation sur l’océan… mais je n’ai pas visité tous les pays mentionnés dans mes récits. C’est un mélange d’expériences personnelles et de documentation.

10/ J’ai remarqué dans les nombreux commentaires positifs de ton dernier thriller, que le personnage de Varg TORSKEN avait été très apprécié. Envisages-tu une suite ou une autre enquête avec ce personnage ?
Je suis assez partisan d’écrire de nouvelles histoires à chaque roman sans faire de lien avec les précédents. Beaucoup de personnes m’ont demandé la suite de « L’Exil Primitif » ou de créer une série avec comme héros « Varg TORSKEN ». C’est une démarche que j’aurais certainement dans quelques années, pour l’instant, je n’y suis pas prêt. J’ai encore besoin de me renouveler par la nouveauté, d’explorer d’autres univers avant de m’installer dans une certaine facilité.

11/ Tu viens de publier un nouveau thriller « Le messager du parc », peux-tu nous en dire quelques mots ?
Voici la quatrième de couverture :
Dans un jardin public au cœur de Paris, à l’heure où les joggeurs envahissent les allées, un homme en costume semble affalé, comme prostré, sur un banc. Un vieillard presque aveugle s’arrête devant lui, s’assoit, puis engage la conversation. Une voix apaisante et un sens de l’écoute vont inciter Chris à se confier au vieux borgne. À l’issue d’une longue discussion, l’étranger au crépuscule de sa vie lui suggère une solution inattendue afin de résoudre ses problèmes.
Chris comprend qu’un chemin inexploré se dessine enfin devant lui. Une énergie débordante, absente depuis des mois, l’envahit soudainement et l’encourage à convaincre ses proches d’accepter cette proposition extrême. Sous l’influence du messager, il entame une action spectaculaire pour protéger les siens d’un naufrage annoncé.

Sur fond de scandale politique et d’affaire criminelle hors du commun, un mécanisme irréversible entraînera ce père de famille dans une odyssée dramatique aux confins des Highlands.

12/ Quelle est ta lecture du moment ?
Une lecture très éloignée de ce que j’écris. Je suis passionné par l’histoire du 20e siècle : le conflit 39-45 et particulièrement l’Union soviétique.
Ma lecture du moment : L’URSS. De la révolution à la mort de Staline (1917-1953) de Hélène Carrère d’Encausse.

Merci beaucoup à Cédric Charles Antoine pour sa gentillesse, et le temps qu’il m’a accordé pour cette interview.

Et si vous ne connaissez pas encore sa plume, je vous invite vraiment à la découvrir, Cédric Charles Antoine pourrait bien vous étonner !


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