Dans la seconde partie de la transcription de cette interview avec Mikael Messa, nous allons parler de création de contenus et comment publier son premier livre.
En effet Mikael est auteur et éditeur de livres et de formations numériques sur http://www.ebookacademie.fr/ et co-fondateur du logiciel de publication automatique de livres sur Kindle EasyPubliSoft.
1 – Comment gagner en visibilité et obtenir plus de “j’aime” sur Facebook ?
Facebook est devenu incontournable, mais pas indispensable.
En effet le référencement naturel, via Google, reste la première source d’information.
Cependant Facebook devient une source importante pour deux raisons :
- Facebook a un “vivier” de prospects énorme, avec une régie publicitaire puissante, dans certains aspects meilleure qu’Adwords (retargeting et audiences similaires)
- Facebook permet d’avoir un effet viral, à condition d’avoir de bonnes idées (et du temps d’en faire la promotion) et/ou un bon budget Marketing.
Ceci étant dit, les personnes qui sont sur Facebook ne sont généralement pas dans un acte d’achat (comme sur Adwords où les gens cherchent de l’information).
Vendre directement est donc plus difficile, généralement on fait une vente en deux temps.
On offre un contenu gratuit, un bon de réduction… et ensuite on attire sur son site ou on récupère un email.
Par exemple si vous publiez une vidéo native sur Facebook, vous renvoyez sur le site depuis la vidéo avec un texte comme « vous pouvez accéder à la retranscription complète sur le site. ».
Vous pouvez faire de même pour un eBook : mettre un extrait gratuit sur Facebook, ou proposer un livre blanc / extrait gratuit / … et en dessous tu mets un lien qui redirige vers le site « vous pouvez télécharger ce livre sur mon site ou sur Amazon. ».
Pour avoir plus de j’aime sur Facebook il y a aussi quelques astuces :
- La première tu changes ta photo de profil et tu mets la photo de ton livre.
- La seconde c’est de changer la cover, c’est-à-dire la couverture qui est au dessus du profil ou de la page. Généralement je fais une cover avec CANVA.com, et je mets un petit raccourcis avec bit.ly pour avoir un lien très cours.
Le problème c’est que peu de personnes vont voir ce changement, par exemple sur ma page, c’est uniquement quelques centaines de personnes qui voient le changement.
Bien sûr, je mets dans les commentaires : ” si vous voulez en savoir plus, direction tel site internet”.
2 – Structurez votre livre en suivant une progression afin de proposer une méthode
Lorsque j’écris un livre, j’ai toujours une structure à peu près similaire.
Les différents chapitres suivent une méthode avec des étapes (3 ou 4) à suivre.
Parce que les gens veulent avoir une solution à un problème, et la solution qui va être la plus rapide possible tout en restant crédible.
Par exemple, on propose une méthode avec un résultat dans une durée précise :
- 6 semaines pour devenir pro du jazz,
- 21 jours pour bloguer comme un pro,
- etc.
Il faut que ce soit une méthode, avec un bénéfice, et une durée limitée.
Donc dans le contenu de mes livres, je commence toujours par un petit texte sur la partie théorique.
Ensuite, dans le contenu des parties, généralement, je raconte aussi une anecdote à la fin.
Et je mets cela en exergue ou via un petit cartouche.
Je raconte un peu une petite histoire qui m’arrive ou une histoire qui arrive à mes amis…
Raconter une histoire, mettre de l’émotion… rend tout de suite le contenu plus intéressant, plus vivant, plus mémorable…
Souvent je rajoute dans les parties des petites astuces.
J’alterne généralement entre astuce de pros et les anecdotes, cela favorise la mémorisation.
Parce que la mémorisation, si tu fais juste que lire un truc cela ne marche pas, si rajoutes de l’émotion cela fonctionne bien mieux.
A la fin de chaque chapitre, j’offre au lecteur une “to-do liste”, à faire par le lecteur.
Cette aspect “passage à l’action” est important.
Parce les gens attendent qu’on les prenne par la main, et qu’on leurs disent : « Bon, tu fais ça cette semaine ! ».
Et donc à la fin de chaque chapitre vous devez avoir toujours une partie “plan d’actions pour la semaine / le mois / …”.
Pour résumer, il est important d’avoir un titre accrocheur, par exemple « Perdez 5 kg en 30 jours ».
Sur la première page, il faut un petit préambule avec une petite note, avec un peu d’humour, un peu d’émotion.
Cela permet d’attirer l’attention et d’inciter à aller plus loin.
Il y donc la méthode, les anecdotes… et puis à la fin une to-do liste qui reprend point par point ce qu’il doit faire.
L’important c’est de faire une méthode.
Si c’est 30 jours pour perdre 5 kg, tu vas dire : voilà la semaine 1 nous allons voir cela, et tu expliques le principe.
À chaque fois c’est une pyramide, au début tu as les fondamentaux…
Donc dans la partie sur les fondamentaux il faut faire ça, ça, ça.
Ensuite, il y a la deuxième semaine, on a fait les fondamentaux juste avant, maintenant on passe à la vitesse supérieure.
Et donc voilà pourquoi, il faut faire ça, ça, ça, ça, voilà une anecdote et voilà la to-do liste.
Après troisième semaine, bla bla bla…
Encore une fois, il faut essayer de donner l’effet “Waaaouuuuh!”.
Donc si tu fais juste écrire un livre sur un sujet, cela ne suffit pas.
Il faut aller plus loin, il faut que la personne en ait plus que “pour son argent”, sinon tu n’en feras jamais un fan.
Si tu veux que ça soit un fan, qui recommande tes produits, qui en parle autour de lui, il faut que tu en face plus.
Imaginons que tu vendes un livre à 7 euros de 100 pages, tu peux offrir un petit bonus, avec des vidéos en plus.
Les gens ils se disent, “Waouh, je ne savais pas qu’il y avait autant de valeur ajoutée”.
Mais ce n’est pas forcément un nombre de pages, mais surtout une valeur ajoutée que l’on obtient.
Il y a deux types de bonus :
- Le bonus offert dès le départ présenté lors de l’achat. Par exemple j’ai un livre sur le coaching. Au début tu as la méthode et puis en fait j’ai extrait un chapitre complet que j’ai utilisé pour créer comme un guide Bonus. Donc en fait ça me permet d’ajouter plus de valeur parce que tu as le bouquin et puis tu as le bonus. Il faudrait que “Waouh” rien que pour ce petit truc-là, cela m’intéresse.
- Dans le contenu même du livre / produit. Généralement je rajoute des vidéos. Parce qu’en fait les vidéos c’est relativement simple à faire et cela permet d’apporter un petit truc en plus.
Il ne faut pas hésiter à ajouter du contenu multimedia, parce que les gens la valeur d’un livre c’est entre 5 et 30 euros.
Or les gens sont pas prêts à payer plus par exemple pour ajouter de la vidéo ou de l’audio.
Par exemple dans ma formation “La Star Marketing Academy” il y a :
- Les vidéos de formation
- Les un livre gratuit
- Un groupe Facebook privé où tu peux poser des questions
On peut aller encore plus loin en rajoutant du coaching, groupé ou individuel.
Avec tout cela tu apportes beaucoup de valeur.
On peut aussi rajouter de la valeur via un petit bonus surprise en plus à l’intérieur qui n’est pas prévu initialement.
Avec cela on transforme ses lecteurs en fans inconditionnels.
L’effet “Waaaahhouuu” peut se faire aussi par le fait que le produit soit vraiment adapté au besoin du client en allant directement au résultat.
Par exemple quant j’ai acheté mon premier iPhone, j’étais bluffé ! J’avais une petite boîte , et il n’y avait pas de mode d’emploi. Je me dis ce n’est pas possible généralement dans tous les téléphones il y avait une notice énorme. Et là je prends le téléphone, et j’arrive immédiatement à l’utiliser et je me dis waouh c’est génial.
C’est cet effet qu’il faut rechercher.
C’est vraiment à penser en amont de l’utilisation de son produit. C’est tout ce qu’on a pensé en amont qui fera l’effet waouh.
C’est aller au-delà de ce que la personne attend.
Parfois il ne faut pas non plus “survendre”, sinon on s’attend à un truc “génial” et on est déçu.
Parce que si j’avais acheté un iPhone et lors de l’achat on avait écrit “vous pouvez l’utiliser facilement sans problème sans manuel…” J’aurais dit oui, c’est vrai… Mais là j’ai été surpris.
En fait c’était l’émotion forte qui était dedans.
Il faut toujours surprendre son lecteur.
3 – En contenu Marketing, un bon contenu ne suffit plus…
Actuellement on entre dans un monde c’est d’infobésité.
C’est-à-dire que tu as tellement tellement de contenu médiocre, du mauvais contenu, du contenu fait à la va-vite, du contenu qui est fait pour du référencement…. que les internautes sont déçus.
C’est lié au fait que les entreprises et les particuliers, créent du contenu sur les blogs etc., etc.
C’est donc plus compliqué pour sortir du lot.
Par exemple je remets en valeur du vieux contenu avec une actualisation.
Et les gens se disent “waaaaahouuuu c’est génial, comment tu fais pour créer un tel contenu de qualité ?”
En revanche, quand je créé un livre, un eBook… j’essaie de créer un contenu “exceptionnel”.
Je considère cela comme un événement, et donc je fais une promotion d’enfer.
C’est-à-dire que je ne vais pas me contenter de vendre le livre sur mon blog, je vais mettre en place un plan promo via ma “Buzz Checklist” :
Ce plan promo est multi-canal :
- Je mets à jour ma Cover Facebook, mon profil sur Facebook…
- J’envoie un par un un email à mes contacts les plus importants,
- Je fais un e-mailing à ma base contacts,
- Je fais plusieurs tweets qui sont programmés
- etc.
Je fais un gros événement.
Il faut vraiment prendre du temps pour le faire connaître.
La promotion est important, car cela prend énormément de temps d’écrire que du contenu de qualité, il faut donc que la promotion soit au même niveau.
Pour cela il faut offrir un contenu de référence, il faut devenir la référence.
Par exemple, si tu veut écrire un livre sur la méthode Kanban, ton ouvrage doit devenir la référence dans la méthode Kanban, ou alors mettre en avant une astuce ou une méthode “inédite”.
En effet tout le monde peut créer un contenu gratuit, il faut donner envie.
Par exemple j’ai écrit un livre sur la vente.
C’est intéressant car c’est un sujet qui attire pas mal, mais aucun contenu “gratuit” n’est disponible.
C’est pour cela que j’ai écrit mon bouquin “Les 112 conseils des As de la vente”.
Après, si ce guide est gratuit, il faut quand même penser à la monétisation.
Par exemple j’ai un deal avec une société qui fait de la direction commerciale externalisée, et je leur envoie des leads à partir de ce guide gratuit, et ils essayent de transformer les prospects détectés en client.
4 – Il est possible d’industrialiser la création de livres
Il y a deux méthodes présentées dans la 1er partie de l’article :
- Compiler des articles existants
- Faire des séries d’articles, puis les compiler.
Ensuite, vous devez toujours créer une introduction et une conclusion
Mais je suis toujours un même trame.
Si tu télécharges tous les livres c’est toujours :
- bonjour ce n’est pas facile de faire XXXXX,
- moi aussi j’ai eu des soucis,
- c’est pour ça que j’ai écrit ce bouquin,
- bonne lecture.
Et à la fin c’est
- bon voilà vous avez vu que c’est n’était pas si facile que ça,
- mais vous pouvez utiliser les trucs et astuces de ce guide,
- j’espère que ce guide vous aura bien aidé,
- n’hésitez pas à en parler sur Facebook et à le partager, c’est ma meilleure récompense,
- bla-bla bla-bla.
Et ensuite, il y a la section où je fais la promotion de mes produits.
La rédaction de l’introduction et de la conclusion, c’est une demie heure maxi les deux.
Il ne fautpas écrire la conclusion et l’introduction avant d’avoir écrit tout le reste du livre.
Sinon il y aura des décalages avec ce qu’il y a dans le bouquin et les intros /conclusions.
Ensuite pour compiler environ une centaine de pages, cela prend une journée environ.
C’est à dire ma mise en forme c’est un fichier Word avec du copier-coller, et juste en fait de la mise en forme et un peu de relecture.
Beaucoup de gens me disent que c’est un peu dommage, parce que je fais du très bon contenu alors que la mise en forme fait cheap.
Je sais que j’ai un travail à faire là dessus, ainsi que sur la page de présentation du guide, mais pour l’instant au niveau retour sur investissement je préfère faire un contenu “rapide”.
Mon choix est de faire régulièrement des livres, au lieu de sortir un livre blanc tous les 6 mois.
Cela me permet d’industrialiser la production de contenu “événementiel” :
- Il faut 20 30 articles, et faire du copier-coller
- Travailler la mise en page (c’est plus long !), au moins trois heures.
- faire une relecture, et la gestion a des doublons, tu peux compter de trois heures ça dépend la taille.
- rédiger ensuite l’intro et la conclusion
- réaliser la couverture
Mais rien n’empêche de réaliser un contenu un peu moins “premium”.
Par exemple tu peux faire un livre blanc qui fait 15-20 pages.
Par exemple j’ai écrit “Réussir son projet CRM – La Checklist en 12 questions“, en 1/2 journée. Cela fait une dizaine de pages, le but était d’avoir déjà un contenu pour capture des leads.
Néanmoins pour moi, un livre blanc fait plutôt entre 30 et 50 pages minimum.
Mais 15 pages si tu es très synthétique, et si tu réduit le sujet, c’est largement suffisant, surtout si tu offre un contenu comme une check liste.
Une check liste en X point pas compliqué à vérifier et tu ne te mets pas une trop grosse pression sur le résultat et la valeur ajoutée apportée.
Généralement j’essaye parfois de réécrire quand même quelques petits trucs par rapport aux contenus existant.
Tout simplement parce parce qu’il y a besoin un petit peu de réécrire pour enchainer les parties, pour créer une méthode…
Cela prend du temps, on peut compter, de trois heures en plus.
Moi j’ai un modèle Word, dans lequel je fais du copié collé.
Dans ce modèle, j’ai des styles, avec titre 1, titre 2, titre 3… et je mets la même police et allez hop c’est assez vite fait.
Pour la couverture 3D–pack.com qui permet de créer en quelques minutes une couverture de livre en 3D.
Avec ce service, si tu payes quelques euros, tu peux avoir une version HD.
Il y a un petit Watermark, c’est-à-dire qu’il y a une petite pub sur l’image, tu peux la supprimer avec ton logiciel de retouche d’images.
Pour la Cover le plus long c’est de trouver l’image !
J’utilise Fotolia, Deposit Photos et Dreamstime, je dois passer un bon quart d’heure à la trouver.
Parce qu’il faut trouver l’image qui soit belle en petit, qui ne fasse pas trop Cheap, et qui soit bien en phase avec le sujet.
Pour le titre, j’ai au toujours au début un titre provisoire, et généralement je le change quand j’ai la Cover.
Parce qu’il faut qu’il soit tout petit, qu’il soit lisible…
Je pense que je mets une demi-heure pour le trouver.
Et donc une fois que c’est fait, je prends l’image que je peux ajouter dans Word, et je mets le texte par dessus.
Je fais une capture l’écran, je le mets dans 3D Pack et ensuite il me fait une couverture 3D.
Là une fois que c’est fait, je l’envoie soit sur amazon S3, soit sur Dropbox, soit Google drive.
Et voilà les internautes peuvent le télécharger et c’est fini pour la partie technique du livre.
Il y a encore un peu de travail, comme par exemple :
- L’ajouter dans mon auto répondeur.
- Le mettre sur mes articles de blogs
- …
Mais le plus dur est fait, et le livre est prêt à être distribué.
Au final, c’est un jour à deux jours de travail complet.
Pour le choix du titre, il faut faire comme pour un produit au supermarché : vous avez trois à cinq secondes pour convaincre.
En effet en quelques secondes vous devez déclencher l’envie.
Concernant l’image, il faut si possible avoir une photo d’une personne qui regarde l’internaute : le regard attire le regard.
Il faut éviter les couvertures vues et revues 50 000 fois.
Souvent j’aime bien mettre des illustrations, plutôt que des photos de gens.
Une illustration, cela sort des sentiers battus et qui représente en un mot l’idée.
Donc moi je suis plutôt pour une illustration, plutôt quelque chose qui peut se voir de loin et oui il y a éventuellement un jeu de regards.
Concernant titre, c’est plus compliqué parce qu’il faut avoir quelque chose qui soit court et qui soit vraiment super impactant.
Par exemple, j’ai sorti un guide il y a quelques temps, c’était “Contrer vos concurrents… Légalement“.
Au début je voulais mettre espionner vos concurrents légalement, et je me dis qu’espionner, ce n’est pas tout à fait mon concept…
Pour “21 jours pour bloguer comme un pro“, j’ai pris une couverture avec un truc de guerre pour dire que c’est une méthode commando.
Il faut que ce soit hyper visuel, et que ça rappelle vraiment le vif du sujet.
J’ai deux gros deux types de titre:
- soit qu’il fait appel à la facilité, c’est-à-dire 100 astuces pour réussir sur Internet, 52 conseils pour améliorer la conversion de son site…. Un titre où les gens se disent, c’est simple.
- soit une méthode, c’est-à-dire que c’est X jours ou heures ou minutes pour le bénéfice et voilà. Par exemple, 21 jours pour bloguer comme un pro, 30 minutes pour devenir un pro du Networking, six semaines pour devenir plus efficace, bref c’est délai bénéfices et voilà.
La méthode “délais bénéfices” est particulièrement pertinent, avec par exemple 30 jours pour perdre 5 kg, ou perdez 5 kg en 30 jours.
Vous pouvez reprendre une phrase de Steve Jobs: “toucher le cœur des gens”
On peut aussi jouer sur les mots, l’humour …
Par exemple, la campagne de F. Mitterrand c’était : la révolution tout tranquille.
C’est aussi : perdre des kilos et se faire plaisir, Perdre 5 kg en se faisant plaisir, ou maigrir en mangeant du chocolat. Ou tu sais tu fais un truc un petit peu…
Cela fait des contrastes, et là tu dis waouh qu’est-ce qu’est-ce que c’est que ce truc-là quoi.
5 – Lancez vous !
S’il y a une chose que je dirais, c’est : lancez-vous ce n’est pas compliqué que cela !
Les freins principaux sont :
- Le premier c’est s’essayer de faire un livre trop ambitieux… c’est à dire l’encyclopédie dans tel sujet. Et résultat c’est qu’ils n’arriveront jamais à finir le bouquin parce que c’est toujours pas parfait. Donc en fait il faut mieux réduire à un problème et un besoin. C’est pour cela qu’il faut faire c’est un plan détaillé. Cela permet de vous dire “Qu’est-ce que je vais dire ?” Cela m’est aussi arrivé de faire du mind mapping quand j’ai des sujets où je ne sais pas par où commencer. C’est souvent en fait, un problème des nouveaux écrivains. Par ce qu’ils essayent d’avoir un truc qui soit le plus complet. Or les gens ils ne veulent pas un truc complet, ils veulent une solution. Et surtout une solution qui va être facile, c’est ça qui est important. C’est-à-dire que moi je ne sortirais jamais l’encyclopédie du marketing. Je préférerais m’adapter sur un sujet, et leur dire et bien voilà regarder ça va être vraiment simple à faire. Ça ce sont des choses importantes.
- Le second c’est de ne pas limiter dès le départ son sujet, et de commencer à écrire sans le plan. Or en faisant le plan détaillé vous allez pouvoir limiter le sujet, et choisir ce qui est vraiment important.
- Le troisième frein c’est de trop écrire de texte… il ne faut pas en faire des tartines, mais aller à l’essentiel. Il faut travailler en phrases courtes.
- Le quatrième, c’est de lire et relire sans cesse le début du livre… Alors qu’il faut avancer dans l’écriture de son livre, et résister à la tentation de peaufiner son intro et son premier chapitre.
- Enfin, le dernière problème c’est de ne pas réserver du temps “non stop” pour écrire son livre. L’idéal est de prendre 1 ou 2 jours non stop sur ce projet.
Vous voulez en savoir plus ?
Mikael est auteur et éditeur de livres et de formations numériques sur http://www.ebookacademie.fr/ et co-fondateur du logiciel de publication automatique de livres sur Kindle EasyPubliSoft.
Vous pouvez aussi assister en région aux Business Club Cafés pour rencontrer des écrivains, des infopreneurs.
Et pour écrire un livre, le faire connaître… vous avez la formation “Bloguez comme un Pro“.