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Anton van dyck

Publié le 27 décembre 2015 par Aelezig

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Antoine Van Dyck, né le 22 mas 1599 à Anvers et mort le 9 décembre 1641 à Blackfriars, près de Londres, est un peintre et graveur baroque, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cours en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre. Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, qui influenceront notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi. Il peignait également des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte.

Septième enfant d'un marchand de soieries dévot, Antoine Van Dyck montre très tôt son talent et, dès 1609, alors qu'il n'est encore âgé que de dix ans, il étudie la peinture avec Hendrick Van Balen avant de devenir un peintre indépendant vers 1615. Il crée alors son propre atelier avec son ami Jan Brueghel qui est encore plus jeune que lui. 

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En février 1618, Van Dyck est admis comme peintre à la Guilde de Saint-Luc. En quelques années, il devient le principal assistant de Pierre Paul Rubens, peintre majeur réputé tant à Anvers que dans l'ensemble de l'Europe du Nord, et qui fait appel à de nombreux artistes pour leur confier la réalisation de certaines partie de ses toiles. L'influence de Rubens sur le jeune artiste est immense, Rubens disant de Van Dyck qu'il est « le meilleur de mes élèves », même s'il est de fait plus un assistant qu'un élève... 

En 1620, à l'instigation de l'ambassadeur Gorge Villiers, Van Dyck part en Angleterre pour la première fois. Il travaille pour le roi Jacques Ier, mais ne réussit pas à se faire présenter au monarque. C'est à Londres, dans la collection du comte d'Arundel qu'il voit pour la première fois les œuvres du Titien dont la subtile utilisation de la couleur et des formes lui offre un nouveau langage stylistique venant enrichir les leçons apprises des compositions de Rubens.

Toutefois, après quatre mois de séjour à Londres, il retourne en Flandres avant de partir, fin 1621, pour l'Italie où il s'installe pendant six ans, étudiant les maîtres italiens tels que Titien et Véronèse, tout en commençant sa carrière de portraitiste à succès. Bien qu'il se soit rendu à Palerme en Sicile, et dans d'autres villes italiennes, il est surtout resté à Gênes où il a décoré les palais somptueux des nobles génois de tableaux religieux et de portraits. Il développe un style de portrait de plain-pied, en s'appuyant sur le style de Paul Véronèse, du Titien et de Rubens.

En 1627, il retourne à Anvers pendant cinq ans où il peint une grande quantité de chefs-d’œuvre. Personnage charmant, Van Dyck sait charmer ses commanditaires et il est capable de se mêler aux milieux aristocratiques ce qui lui facilite l'obtention de nouvelles commandes. Il réalise entre autres le portrait taille réelle d'un groupe de vingt-quatre conseillers municipaux de Bruxelles qui orna la chambre du conseil mais fut détruit en 1695. En outre, au cours de cette période, il commence également à produire de nombreuses œuvres religieuses, notamment de grands retables, et il se lance aussi dans la gravure. 

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Sa réputation parvient aux oreilles de Charles Ier d'Angleterre qui le rappelle à Londres.

Le roi est sans doute le plus passionné et généreux collectionneur d'art de la monarchie britannique. En 1628, il a acheté la fabuleuse collection de Charles Ier de Gonzague de Mantoue, et depuis son accession au trône en 1625, il n'a eu de cesse de faire venir en Angleterre les plus grands peintres étrangers de l'époque. Le portraitiste flamand Daniel Mytens l'Ancien est déjà à Londres depuis 1618, mais Charles parvient à faire venir des artistes italiens comme Orazio Gentileschi puis en 1638, sa fille, Artemisia Gentileschi. Il aurait voulu que Rubens puisse rester à la Cour, lui qui venait en Angleterre tant pour des missions diplomatiques que pour peindre.

De son coté, Van Dyck est resté en contact avec la Cour d'Angleterre depuis son premier séjour et il a aidé les agents du roi Charles dans leur recherche d'œuvres. Il a également envoyé certaines de ses toiles. Il a aussi réalisé en 1632 une peinture de la sœur du roi Elisabeth Stuart. Sa réputation parvient donc aux oreilles du roi.

Son succès en Angleterre est rapide. Il est fait chevalier le 5 juillet 1632, et nommé « peintre principal en ordinaire de sa Majesté ». Ce titre est créé pour lui. Cela lui permet de percevoir une forte pension, en plus des commandes qu'il réalise. Une maison lui est fournie dans le quartier de Blackfriars, non loin de la cité de Londres, échappant ainsi au monopole de la Vénérable Compagnie des Peintres et Teinturiers (Worshipful Company of Painter-Stainers). Plusieurs pièces du palais Eltham, qui n'est plus utilisées par la famille royale, sont également mises à sa disposition comme maison de campagne. Le roi et la reine vienent fréquemment lui rendre visite dans son atelier de Blackfriars.

Il réalise des portraits du roi, de son épouse la reine Henriette de France, ainsi que leurs enfants et d’innombrables personnages de la cour en plus de ses autoportraits et de ceux de sa maîtresse, Margaret Lemon. Nombre de ces portraits sont réalisés en plusieurs versions afin de pouvoir être envoyés comme cadeaux diplomatiques ou donnés aux partisans du roi de plus en plus en difficulté. Au total, Van Dyck a peint quarante portraits du roi Charles, et environ trente de la reine.

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Van Dyck aura une grande influence sur les portraitistes anglais et, par suite, on le considère souvent comme le créateur de l’Ecole anglaise de peinture. Lorsque la guerre civile éclate en Angleterre, il passe plusieurs mois dans les Flandres et en France.
En 1638, Van Dyck devient un citoyen effectif de la couronne d'Angleterre et il épouse Marie, la fille de Patrick Ruthven.


Lors d'un séjour à Paris en 1641, il tombe gravement malade et doit rentrer de toute urgence à Londres où il décède peu de temps après dans sa maison de Blackfriars

Antoine Van Dyck est inhumé à la cathédrale Saint-Paul de Londres où le roi fait ériger un monument à sa mémoire. Mais en 1666, le grand incendie de Londres détruit l'ancienne cathédrale et, avec elle, le tombeau de Van Dyck. Van Dyck laissa derrière lui deux filles, l'une de sa maîtresse, la seconde de sa femme, dont il avait veillé à prévenir l'avenir et qui finissent par s'installer en Flandres.

Vignette en haut à gauche : autoportrait de l'artiste.

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D'après Wikipédia


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