Chassée Athènes après la mort d'Alexandre, la famille d'Aristote retourne dans sa ville natale, Chalcis. Là, c'est un peu morne en plaine intellectuellement. Et Aristote n'est plus tout jeune... Pythias cherche sa voie à la mort de son père : prêtresse, prostituée, guérisseuse et sage femme, mendiante,... elle s'essaye à toutes les identités possibles alors que son peu de fortune fond.
Femme de caractère et de ressources, ses choix ne cessent d'étonner le lecteur, voire de l'impatienter !Et puis, le complexe d'Oedipe, ça va un peu mais quand ça dure, c'est un peu pénible. Comme pour le tome précédent d'A. Lyon, qui parlait de la relation Alexandre/Aristote, je reste un peu sur ma faim. Je crois que j'attendais trop de ce roman.
"Un enfant est une ligne lancée à l'aveugle dans le futur, déclare-t-il. Comme une idée, ou un livre :qui sait où il retomberont, et ce qui naîtra d'eux ?"
