C'est une saison en or pour le Cinéma avec un grand "C".
Dans une douzaine de jours, on annoncera les nominations pour les Oscars, et qu'on aime ou non cette cérémonie de récompenses confuses, parmi les films lancés en salle quelques semaines avant, se trouvent des petits bijoux qui tente affreusement le Jones d'Amérique de se replanter dans les salles obscures des cinéma.
Mais comme bien souvent, j'aurai surement beaucoup plus envie de voir ses films rapidement que je le ferai vraiment.
Voici quand même plusieurs films parus et à paraître, qui piquent définitivement ma curiosité.
Brooklyn
Extrêmement facile de comprendre ce qui m'attire dans ce film. Ce film pourrait être l'histoire de mon arrière grand-mère. Et j'adore Saoirse Ronan, une actrice formidable, depuis Atonement (et même pas présentée dans la bande annonce de l'époque alors qu'elle est incontournable à l'intrigue!).
The Danish Girl
Presque qu'un an passé Caitlyn, l'histoire d'un des premiers cas de transgenre répertorié, inspirée des peintre danois Lili Elbe et Gerda Wegener. Pour les performances d'Eddie Redmayne et Alicia Vikander.
Carol
Parce que Todd Haynes, Rooney Mara, Cate Blanchett et Patricia Highsmith sont tous formidables en général.
The Revenant
Une histoire de revanche qui se serait déroulée pour vrai chez les trappeurs de la Louisiane en 1823. Avec Eco-Leo et dirigé par le toujours excellent Alejandro G. Inarritu.
The Big Short
Brad Pitt fait des choix intelligents. Il a choisi de faire adapter le brillant livre de Micheal Lewis qui racontait comment les acteurs clés de l'éclatement de la bulle immobilière ont tenté d'ouvrir les yeux de l'effondrement économique qui allait suivre à partir de 2005. Avec un quatuor d'acteur impressionnant.
Trumbo.
The Forest.
J'ai été hypnotisé par la présence à l'écran de Natalie Dormer pendant tout le dernier film de The Hunger Games. J'avais même trouvé que s'en était le seul point fort. Elle crève encore l'écran dans ce drame d'horreur fantastique qui nous amène au japon dans la forêt des suicidés.
A Royal Night Out.
Sympathique idée que de vouloir explorer la nuit "d'extravagances" de la future reine Élizabeth et de sa petite soeur le soir de l'annonce de la fin de la Seconde Grande Guerre.
Sicario.
Je n'ai rien vue de Denis Villeneuve tourné aux États-Unis. J'avoue que j'ai un peu peur de découvrir qu'il ne soit devenu qu'un autre "faiseur de film" sans signature. Toutefois, ce que Denis fait, il le fait extrêmement bien. Et Emily Blunt, Benicio Del Toro, les ratés des agences d'intervention spéciales aux États-Unis aux frontières du pays sont suffisamment d'arguments pour me convaincre de vouloir voir son film.
Hitchcock/Truffaut.
Parce que j'adore le cinéma, l'époque et les deux hommes.
Life.
Anton Corbijn me fait toujours tourner la tête. Intéressé par la photo et les gens qui ont vraiment existé, il tourne ici l'indispensable amitié qui a uni l'acteur James Dean et le photographe Dennis Stock du Life Magazine qui a créé les images du mythe Jimmy Dean.
Irrational Man
Joaquin, Emma, Parker, Woody, Oh que oui.
Maintenant à paraître en 2016:
Silence.
Martin Scorsese est très habile avec les silences dans ses films. Bien que je trouve qu'il ait beaucoup pâli depuis plusieurs années, cette troisième adaptation d'un livre de l'auteur japonais Shusaku Endo m'intrigue. L'histoire se déroule au 17ème siècle où un missionnaire chrétien est forcé de renoncer à sa foi. Deux jeunes prêtres viennent à sa rescousse pour eux aussi, se voir contraint de douter. Croisement de The Deer Hunter et Apocalypse Now (tiens! deux films de guerre!) chez les religieux.
Nocturnal Animals.
Le créateur de mode Tom Ford avait beaucoup étonné avec son très élégant premier film en 2009. Il adapte cette fois le roman d'Austin Wright, Tony & Susan, où on y raconte l'histoire d'une divorcé qui se fait demander de lire le roman non publié de son ancien mari et qui bouleversera sa vie à elle. Avec Jake Gyllehall, Amy Adams et Armie Hammer. Oui, oui et oui.
Hail, Caesar!
Un film des frère Coen, pour quiconque me connait, est un parfait incontournable.
Weightless.
Terence Malick a déjà été aussi sauvage que J.D.Salinger avec seulement 3 (excellents) films en 25 ans. Mais depuis 10 ans, il en sort un au deux ans. Et franchement pas toujours réussi. Malick se fait de plus en plus aérien. Ce qui me plait souvent. Et avec un titre comme celui-là...
Youth
Je suis complètement vendu au talent de Paolo Sorrentino. Il raconte ici notre rapport au temps par l'amitié entre deux vieux amis interprétés pas Micheal Caine et Harvey Keitel.
Wiener-Dog.
Welcome to the Dollhouse avait été très impressionnant, Happiness encore plus. Storytelling un peu décevant. Palindromes allait insister sur des sujets si inconfortables (les agressions sexuelles infantiles) que je m'intéresserait de moins en moins à Todd Solondz. Il reviendra avec une bien mauvaise idée de suite à Happiness suivi de Dark Horse qui me parlait très peu. Wiener-Dog, sera une suite à Welcome to The Dollhouse...hmmm...
War Machine.
Brad Pitt ne s'associe plus à des conneries. Ici on parle d'une comédie satirique à l'humour noir sur l'implication des États-Unis en Afghanistan.
Neon Demon.
L'univers de la mode du point de vue de Nicolas Winding Refn. Intriguant.
Story of Your Life
Denis Villeneuve encore. Science-fiction cette fois. Avec Amy Adams en linguiste recrutée afin de déterminer si des extra-terrestres sont venus sur terre en ami ou en ennemi.
Snowden.
Le retour d'Oliver Stone. Et sa vision de l'Étatsunien exilé qui a vidé son sac sur l'espionnage des États-Unis dans le monde.
Juste La Fin Du Monde
Xavier Dolan qui nous raconte le retour dans sa région natale d'un jeune homme après 12 ans d'absence et l'impact de ceci sur sa famille. Avec Gaspard Ulliel, Léa Syedoux, Marion Cotillard et Vincent Cassel. Rien de moins.
Whiskey Tango Foxtrot.
Tiré de la bio de Kim Barker, journaliste ignare catapultée à Kabul en 2002 au coeur de la tempête guerrière qui y sévit. Les Talibans en mode comédie, avec Tina Fey, Alfred Molina, Margot Robbie, Martin Freeman et Billy Bob Thornton.
LBJ.
Lyndon Baines Johnson. 'L'avait pas eu son film, ce président. Comment réviserons nous son histoire? Woody Harrelson dans les souliers du prez.
La Blessure, La Vraie.
Tiré du roman de François Bégaudeau, tourné par celui qui avait fait La Vie d'Adèle.
Billy Lynn's Long Halftime Walk.
Ang Lee déboulonne le mythe du soldat héros en adaptant le roman de Ben Fountain de 2012.
The Founder
Roy Kroc, coloré personnage qui a acheté aux frères MacDonald, les recettes qui ont bâti son empire de restauration rapide. Micheal Keaton dans les souliers de celui qui était aussi propriétaire des Padres de San Diego et qui s'excusait au public en les présentant au micro, soulignant qu'ils n'étaient pas très bons, mais que c'est ce qu'il avait à présenter au bâton.
Elvis & Nixon.
Dans les années 60, Elvis veut s'éloigner des jeunes et être plus pris au sérieux, Il demande alors d'approcher Richard Nixon, qui lui, veut paraître cool pour les jeunes. L'impressionnant Micheal Shannon serait Elvis. Kevin Spacey est aussi au générique.
Le prochain projet de Woody Allen.
En tournage avec Jesse Eisenberg, Blake Lively, Parker Posey, Kristen Stewart Steve Carell et Tony Sirico. Incontournable pour moi.
Genius
La relation trouble entre l'auteur Tom Wolfe et son éditeur. Jude Law et Colin Firth face à face.
American Pastoral
Fameux roman de Philip Roth, première réalisation de l'acteur Ewan MacGregor que j'aime beaucoup. Maintenant encore plus.
The Girl on the Train
L'adaptation du best seller de Paula Hawkins. Emily Blunt à l'image.
David Brent: Life on the Road.
Vous vous rappelez de David Brent? Non, c'est vrai, les États-Unis nous ont offert Micheal Scott pour le remplacer dans nos mémoires collectives. Ricky Gervais reprend son personnage, pour le grand écran cette fois.
C'est concentré dans la langue de Shakespeare, mais la simple idée qu'il y a aussi tout le côté francophone et international que je n'explore pas encore ici me donne un frisson de joie dans le dos...