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Par Aelezig

Ma bloguine (blog + copine) Tina a fait ce petit (long) tag sur son blog, elle ne tague personne en particulier et laisse au gré de chacun la décision de s'amuser avec ou pas. Moi, j'aime bien m'amuser (et surtout ça me fait des "sujets" d'écriture, comme les rédactions à l'école ! mon sport préféré), alors je le fais.

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Jane

IL FAUT QUE JE DISE 11 CHOSES SUR MOI :  

Mais pourquoi 11 ? Ce n'est pas un nombre symbolique, comme le 7 ou le 12 ou le 13 ! Je veux lui donner une signification à ce 11, sinon ça ne va pas. Et puis parler de moi ? De quoi ? De mon enfance, de mes rêves, de mes frustrations ? Bof. Je n'aime pas trop parler de moi, ou alors par des voies détournées. J'ai donc longuement réfléchi à la question et je me suis dit que dans ma vie, tout tournait autour de la Connaissance : apprendre est ma passion ; il me semble que je suis sur terre pour en apprendre le plus possible (et me transformer ensuite en pur esprit hautement éclairé). Où apprend-on le plus ? Dans les livres. Alors voilà ce que je vais faire : prendre ma bibliothèque (livres, dicos, magazines...) et prendre un livre de 11 en 11 ! 

1. Et le premier... et bien on ne peut tomber mieux. Il s'agit du Dossier Marie Stuart de Jean-Claude Pascal, une grosse, très grosse (1000 pages) biographie sur la reine d'Ecosse (XVIe siècle). Or, sachez-le, je suis absolument marteau d'une période précise de l'histoire : la Renaissance ; mais pas n'importe où : en Grande-Bretagne. Allez savoir pourquoi. Sans doute, lorsque j'étais un pur esprit essayant de me réincarner, mon âme avait-elle déjà investi ce siècle-là, à cet endroit. Cette époque et ce lieu me fascinent depuis l'enfance, et ça a commencé avec l'histoire d'Anne Boleyn, découverte en 6e ou 5e. Mon trio de princesses : Anne Boleyn, 2e épouse du roi Henri VIII ; sa fille, Elisabeth Ie ; la cousine de cette dernière, Marie Stuart, reine d'Ecosse, et brièvement reine de France, m'obsède à tel point que les larmes me viennent aux yeux quand je suis là-bas, sur leurs tombes ou les endroits où elles ont vécu. Oui, oui, je vous avais bien dit que j'étais marteau. C'est un truc bizarre, inexplicable, que je ne comprendrai sans doute jamais moi-même. Donc, pour en revenir au livre sur Marie Stuart précité (mais j'en ai plusieurs autres sur elle... et ce n'est pas fini !), je l'ai lu un nombre incalculable de fois ; il y a même des feuilles qui commencent à se détacher. Moi qui rêvais d'être écrivain, j'ai même écrit un roman racontant son histoire, grâce à ses diverses biographies. Marie Stuart... mon idole. Je vous résume très brièvement : Née en 1542, elle est reine d'Ecosse (alors pays indépendant) à 5 ans, à la mort de son père. Pour la protéger d'Henri VIII, qui veut lui faire épouser son fils héritier, histoire de récupérer sa couronne au passage, sa mère, française, l'envoie à la cour du roi Henri II, la France étant l'alliée de l'Ecosse. Elle y grandira et épousera le dauphin François, lequel, devient roi à 15 ans... et meurt l'année suivante. La jeune veuve, 19 ans, n'a plus d'avenir et rentre dans son pays. Catholique, elle lutte contre les protestants qui ont profité de son absence pour investir tous les hauts postes du pouvoir. Finalement, vaincue, menacée, elle s'enfuit en Angleterre où, pense-t-elle, sa bonne cousine Elisabeth lui prêtera main-forte. Que nenni. La reine rousse l'emprisonne. En attendant de voir. Car Elisabeth est sans enfant, et Marie peut prétendre au trône d'Angleterre et, ça, pour Elisabeth, c'est insupportable : ce petit pays qui pourrait avoir le dessus sur la grande Angleterre ! Marie va passer 40 ans dans les geôles anglaises (d'abord confortables, puis pas du tout) avant d'être décapitée, Elisabeth ayant enfin réussi à trouver une preuve de haute trahison (preuve qui n'a jamais été confirmée par les historiens qui y planchent toujours...).

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Mary, Queen of Scots

2. Ensuite, voici l'Histoire des Françaises, de Alain Decaux (2 tomes de 700 pages chacun...). Et vous reconnaîtrez-là mon féminisme militant ! Quand je vois comment sont toujours traitées les femmes de part le monde, avec entre autres ces F*** gros tarés du Daech qui ont établi une liste de prix pour acheter / vendre leurs esclaves sexuelles... Y a toujours un ENORME boulot à faire. Partout le viol est considéré comme arme de guerre, partout les femmes sont dévalorisées, et même dans nos pays dit civilisés, les droits acquis par nos mères et nos grands-mères commencent à être remis en question... Je crois profondément que cette planète ne trouvera la paix que lorsque les hommes apprendront à nous respecter et à nous donner un vrai droit à la parole.

3. On continue sur la féminité avec Elisabeth Badinter : Le conflit - la femme et la mère ! Et on touche ici à une caractéristique de ma vie, un petit coin de mon jardin secret, dont je parle très rarement. Je n'ai pas eu d'enfant à moi. Mon mari était divorcé, il en avait déjà deux et on n'avait pas envie de les embrouiller avec des "demis" ; j'avais une peur panique de me mettre à préférer "le mien" à moi. Je l'ai assez mal vécu à cause de la société, qui vous met une pression d'enfer. Mes copines s'étonnaient, ne comprenaient pas, m'excluaient de leurs conversations sur l'éducation (car je ne pouvais pas "comprendre"), je n'avais pas le droit de prendre mes vacances en période scolaire ("Tes beaux-enfants ? Ca ne compte pas") et partout, partout, partout, on vous signifie que vous n'êtes pas une femme normale si vous n'avez pas d'enfant. Et puis un jour j'ai dit Flûte aux diktats et je ne manque pas de répliques pour clouer le bec aux réacs. Même si tout au fond de moi, je regrette parfois que personne jamais ne m'ait appelée Maman. Mais Mamie, c'est bien aussi !

4. 1, 2, 3... 11 : Acadie, terre promise de Alain Dubos. Bingo, le hasard fait bien les choses ! J'avais acheté ce roman à cause du titre (mais il est nul). Pourquoi ? Parce que j'ai des ancêtres acadiens et peut-être encore de lointains cousins au Canada. Ca se passe du côté de ma grand-mère paternelle. Au XVIIe siècle, des Le Blanc quittent la France pour aller s'installer au Canada. Puis au XVIIIe, lorsque les Anglais mettent main basse sur le Canada, ils chassent le plus de Français possible et notamment ceux qui s'étaient installées dans cette région, l'Acadie ; contrairement aux gens de Québec, plus favorables à "l'intégration", au mélange des cultures, les Acadiens, dans leur petite région reculée, près de la mer, défendaient farouchement (c'est encore le cas) leurs traditions françaises et leur langue. Certains partirent s'installer en Louisiane, encore française à cette époque, donnant naissance à la communauté cajun (déformation du mot acadien en anglais). D'autres rentrèrent en France. Une branche de mes Le Blanc arriva ainsi à Belle-Ile-en-Mer, où l'on distribuait des terres. C'est de cette famille qu'est issue ma grand-mère.

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Tournage du Secret de Jérôme, de l'Acadien Phil Comeau

5. La chambre des Dames, de Jeanne Bourin. Ah ah ah, un autre de mes dadas ! On est au moyen-âge, ce qui est juste avant la renaissance, donc me passionne presque tout autant. J'avais adoré ce livre et depuis je rêve d'être enlumineuse. Sauf que ça n'existe plus comme métier, sauf dans les petits bleds touristiques l'été ; et que mes parents ne m'ont jamais autorisée à faire les Beaux-Arts. Snif. Je fais beaucoup de dessin, mais rien ne me plaît, je jette tout au fur et à mesure. Là, je viens de découvrir le coloriage pour adultes... plus c'est petit et fin, plus j'aime. Et j'ai l'impression d'être enlumineuse !

6. La saga de Robert Merle : Fortune de France, toute une série de romans qui se passent... devinez quand ? Sous la renaissance encore. Mais côté français, cette fois. Avec notamment les guerres de religion... J'ai lu cette série avec passion, mais déploré le peu de personnages féminins. La langue est formidable : Robert Merle réussit un tour de force ; on dirait du vieux français, et en même temps, c'est parfaitement lisible ! De la belle ouvrage.

7. Nous les dieux de Bernard Werber. Et vous tombez là sur une autre de mes passions : la religion, la spiritualité, voire l'ésotérisme, l'humanisme aussi ; tout ça est lié. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Bernard Werber cherche des réponses et fait parler les dieux, les extraterrestres... ou les fourmis. C'est fascinant. C'est cosmique, je dirais. Je me souviens d'une nouvelle (ça doit être dans Paradis sur mesure, je crois) où il imagine un monde dans lequel on supprime les cours d'histoire. Pourquoi ? Parce qu'elle ne parle que de guerre et de violence, de conquêtes stériles et de religions tueuses. Parce que, aussi, on subit ce que veulent bien nous dire les historiens d'une part, puis les manuels d'autre part. Nous dit-on la vérité ? Sait-on vraiment avec tant de précision tout ce qu'il s'est passé ? Et ne sommes-nous pas manipulés pour enjoliver telle chose, minimiser telle autre ? Tout un tas de questions passionnantes. Pour moi, Werber est une sorte de prophète ! Un gars éclairé par une lumière ? Laquelle ? On ne sait pas trop...

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Nos amis les terriens

8. Zola : La bête humaine. On arrive là sur du lourd : tous mes romans du XIXe ! Je ne compterai plus par 11 en nombre de livres, mais par auteurs, sinon on n'aura plus que ça... Pour moi, la littérature s'est arrêtée, à part quelques rares exceptions près, dans les années 1910-1920. Je lis à 95 % du roman du XIXe et il y a tant d'auteurs que j'aime (et que je lis et relis régulièrement) : Maupassant, Hugo, Balzac, George Sand, Zola, Flaubert, Henry James, Thomas Hardy, Jane Austen, les soeurs Brontë, Tolstoï, Dostoïevski... je suis loin d'avoir fini mon exploration. Pourquoi cette passion ? Parce que la langue est belle et riche. Parce que les auteurs de cette époque ne se regardaient pas le nombril mais décrivaient la société dans laquelle ils vivaient. Parce que le XIXe portait en lui tous les espoirs (technologies, mise en place des démocraties partout dans le monde, émancipation des femmes...) mais aussi toutes les conséquences dévastatrices de ce qu'ils pensaient être le progrès : pollution, ultraconsommation, ultracommunication, mondialisation, communautarisme... La crise que nous traversons actuellement, c'est celle de l'entre-deux-guerre, la paupérisation inhérente au capitalisme, le crash financier, donc le repli sur soi et la montée des fascismes... Fascinant. Et terrifiant.

9.  On arrive dans le bas de la première bibliothèque : mes piles de Vocable, un magazine bilingue. J'ai la version anglaise, et la version allemande. Ca n'existe pas en italien, mais j'ai un truc qui ressemble. J'ai arrêté mes abonnements car c'est beaucoup trop cher. Je relis mes vieux numéros, ça fait la blague tout pareil. Cette passion est née en 6e avec mon premier cours d'anglais. Ensuite j'ai pris allemand, et en 3e langue, italien. Ensuite j'ai été assistante trilingue. Aujourd'hui, je continue à les "travailler" parce que j'adore ça, et que mon mari est ravi d'avoir une interprète quand on voyage. Quel que soit le pays d'ailleurs ; si c'est une langue que je ne connais pas, j'achète toujours un petit guide de conversation Berlitz ! Les gens sont tellement contents quand vous bredouillez quelques mots dans leur langue ! J'étudie aussi le russe et l'espagnol... même si je ne suis pas très assidue car je manque de temps. J'ai aussi tenté le norvégien, l'arabe, le chinois, le tchèque... et le breton, bien sûr. Mon plus gros regret : le portugais ! C'est tellement tellement joli à entendre ! Mais maintenant, je trouve que c'est un peu tard. J'aurais aimé apprendre toutes les langues du monde ; c'est impossible ; ça me frustre, et du coup je laisse tomber un peu tout... sauf mes trips de base : anglais, allemand, italien. 

10. Bon, bah je ne compte plus, on va finir la biblio et ce sera bon...  Voici donc la pile de Connaissance des Arts, un magazine auquel j'étais abonnée et auquel j'ai également renoncé pour raisons financières. De toutes façons, tout ce qui concerne la culture... est plus cher que le "mainstream". L'accès à la culture devient de plus en plus élitiste et ça me dégoûte. Adolescente, je voulais être peintre, ou illustratrice, ou créatrice de costumes, ou sculptrice, ou n'importe quel métier en rapport avec les arts. Conservateur de musée, ou restauratrice d'oeuvres anciennes, ça m'aurait plu aussi. Mais pas du tout à mes parents, qui ont exigé le secrétariat. A l'époque, on obéissait à papa maman. Normal, en même temps, c'était eux qui tenaient les cordons de la Bourse. Bref, c'est le GROS MANQUE de ma vie (avec l'écriture). Je le regretterai toujours intensément. C'est pourquoi, ne pouvant plus continuer à acheter mon Connaissance des Arts, j'ai créé mon blog Mon grand musée virtuel... j'apprends toute seule ! 

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Frida

11. Et voici maintenant quelques livres d'architecture. Une autre passion, mais qui s'inscrit dans la logique des autres : histoire, art, humanisme. J'ai toujours passé ma vie le nez en l'air. J'adore observer les maisons, les immeubles, les détails, les caractéristiques... Je n'ai jamais pensé ou su mettre un nom à cette curiosité. Et puis, il y a cinq ou six ans, j'ai visité la saline royale d'Arc-et-Sénans, conçue par Claude-Nicolas Ledoux. Ca m'a passionnée. Après la visite du lieu, nous avions accès au musée, sur l'oeuvre de ce génial architecte du XVIIIe. Je suis restée bouche bée devant ses dessins, complètement fous, complètement visionnaires, complètement futuristes. J'ai acheté un livre. Et j'ai enfin mis un nom à cet amour des pierres, du bâti, des constructions : l'architecture. Je me suis mise à étudier les styles de toutes les époques... là aussi cela a donné naissance à un blog, que j'adore et que j'alimente tous les jours, comme les autres : Architecture, patrimoine et habitat.

Et bien finalement, ça a passé vite ces onze points ! Pourtant il me reste encore deux bibliothèques, plus ma liseuse, plus Internet... Finalement 11 ce n'était pas suffisant pour me décrire ! Tout se retrouve dans mes livres. Comme tout le monde, je pense. Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es...

MAINTENANT IL FAUT REPONDRE A CES 11 QUESTIONS :

1. Quel(s) regrets as-tu dans la vie ?

Des regrets, pas vraiment. Je n'aime pas regarder en arrière. Disons que si je pouvais refaire quelque chose, c'est évident, je ferais les Beaux-Arts. J'aurais bien aimé aussi vivre à l'étranger. En Angleterre ou aux Etats-Unis. J'ai failli. Et puis ça ne s'est pas fait. Et je le regrette, oui, c'est vrai. En même temps, si j'étais partie... je n'aurais pas connu tous les gens merveilleux que j'ai rencontrés par la suite...

2. Qu’est-ce qui te rend heureuse, là, tout de suite, maintenant ?

Je vais aller me regarder un épisode de Homeland. Puis, ce soir c'est toujours fête (on peut pas tout arrêter comme ça d'un seul coup...), donc nous allons prendre l'apéro. Puis dîner. Et ensuite voir un bon film (j'espère... tous les soirs j'ai le même enthousiasme à l'idée de voir un film) et ensuite bouquiner ! Elle est pas belle, la vie ?

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Sabrina

3. Une citation qui te définirait bien ?

Ne fais jamais à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Ce proverbe, cette maxime, dont on ne connaît pas bien l'origine, existe en tous cas sous diverses formulations dans toutes les religions, toutes les philosophies... Et je l'ai toujours adorée. Elle résume parfaitement l'attitude que tout être humain doit avoir face à ses semblables, face à la nature. Idéale pour expliquer le respect et la tolérance aux enfants ; ils comprennent très bien. 

4. Un coup de gueule à pousser ?

Je viens de lire un article sur le pillage des oeuvres d'art par le Daech qui les revendent sous le manteau... à de riches collectionneurs, voire des musées peu scrupuleux. Le comble de l'ignominie, les acheteurs sont tellement cons (pardonnez-moi, il n'y a pas d'autre mot possible) qu'ils croient leur petite vie, et l'idée de ce joli bibelot sur leur buffet, supérieures à la menace que font peser leurs actes sur l'humanité tout entière. C'est comme pour le pétrole... les cours tombent, tout le monde est ravi. On sait que le Daech a fait main basse sur la plupart des puits de pétrole de l'Irak (et ils arrivent en Lybie) et ils le revendent, là aussi, à des acheteurs peu scrupuleux. Mais qui peut donc avoir besoin d'aussi grandes quantités de pétrole ? Y a pas 36 solutions : les distributeurs. On sait pertinemment que dans nos voitures coule une partie du pétrole de l'Etat islamique. Je me faisait la réflexion suivante : "Et si soudain Hollande annonçait "Nous savons que notre fuel vient en partie du terrorisme. Nous ne pouvons l'accepter. A partir de demain, roulez en vélo." Et bien je suis quasiment persuadée que ce sera la révolution et que tout le monde préférera le pétrole du Daech. Ce qui signifie : "Venez, venez... Avec vos sabres, vos burkas, venez, venez...". CA ME DEGOUTE. Ils sont à nos portes. Et comme avec Hitler, tout le monde se voile la face. Pour le pétrole, n'oublions pas non plus que la baisse vient aussi de l'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis et au Canada, qui dévaste écologiquement parlant des milliers d'hectares et de vies humaines. Qu'est-ce qu'on peut être con, mais qu'est-ce qu'on peut être con !

5. Ton dessert préféré ?

Le cheesecake et le brownie. Du léger, quoi.

6. As-tu déjà fait des rencontres magnifiques sur la blogosphère ? Virtuelles et réelles !

Je répondrai à peu près la même chose que Tina. Oui, cent fois oui. Dans l'espace commentaires, nous échangeons, nous discutons et avec certains, nous avons de grandes conversations existentielles ! C'est génial. On apprend petit à petit à se connaître, malgré l'anonymat du blog. J'ai même ouvert mon Facebook perso à certains, que je considère comme des amis. 

7. Ferais-tu de ton blog, ton principal métier si c’était possible ? Pour quelles raisons ?

Ah oui, sans aucune hésitation ! Je me marre d'ailleurs souvent en me disant que je n'arrête pas de bosser (écrire, chercher des illustrations, chercher des articles, synthétiser, corriger, traduire) et que je ne suis pas payée pour ça ! Flûte. Mes blogs réunissent deux métiers que j'aurais aimés : écrivain, bien sûr, mais aussi journaliste ou directrice de journal (quand j'étais môme je fabriquais des petits magazines... je fais toujours pareil avec mes blogs, en fait !).

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Le diable s'habille en Prada

8. Un talent caché à nous révéler ?

Bof. Je n'ai pas l'impression d'avoir de talent puisque je n'ai jamais su exploiter ceux qu'il me semblait avoir, du temps où j'y croyais encore : l'écriture, le dessin. Donc, non, je n'ai pas de talent. Mon brownie maison peut-être. Mais c'est une recette qu'on m'a donnée. Non franchement je ne vois pas... Je ne suis qu'une petite fourmi de la fourmilière.

9. Une information savante à nous faire partager que d’habitude tu ne peux pas placer dans une conversation ?

Ah rigolote cette question ! Le cuir découpé par exemple ! Et non... aucun rapport avec la mode ! C'est un terme d'architecture pour désigner une ornementation : une sculpture dans la pierre qui imite des rubans de cuir ou de tissu, noués ou pas, avec les bouts qui bouclent ou pas, mais toujours en relief bien sûr. 

10. Un instant cocooning à nous faire partager ?

Regarder un film ou une série, lovée sur mon canapé, emmitouflée dans une couverture doudou, avec un thé, un chocolat ou un bout de gâteau.

11. Un ou une humoriste préférée ?

Ce ne sont pas des humoristes à proprement parler (les sketches, one man show, tout ça, c'est pas trop mon truc), mais des acteurs qui me font rire : Louis de Funès, Jim Carrey, Ben Stiller, Owen Wilson, Vince Vaughn, François Damiens, l'équipe des Bronzés "avant", Frédérique Bel (en brune), Sandra Bullock dans les comédies, Julia Roberts (même dans les rôles dramatiques, elle me file la banane !)...

...Julia Roberts... je ne pouvais rêver mieux pour conclure !

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