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Björk – Vulnicura

Par Darkstein

Björk - VulnicuraBon, j’avoue, Björk, c’était comme à beaucoup de nous autres la Rhâââ Lovely des années 90. Quand elle vous susurrait « Come to me », on lâchait tout et on prenait les chiens de traîneau pour la rejoindre à Rek Reyjka Rekjav en Islande. Bon, à mon grand regret, j’ai lâché l’affaire après Homogenic (diable ! 1997 !) Selmasong m’avait laissé de marbre (alors que j’avais adoré/j’adore toujours Dancer in the darkVespertine et Medulla ne m’ont laissé aucun souvenir, quant à Volta, j’accroche pas (en plus, cette pochette… Björk déguisée en Orangina rouge, quand même !)

Mais là, je lis plein de trucs sur son dernier opus, sa rupture difficile, une volonté de revenir à quelque chose de plus simple, alors je me dis, bon prince, allez, je lui donne une seconde chance.

*Soupir* Je ferme les yeux sur cette combi latex / dissection à la limite de l’indécence (c’est sexuel non ?) et me concentre sur le SON. Des cordes nostalgiques, sa voix toujours aussi borderline, et puis par dessus, un peu d’électro, discret. « Stonemilker » aurait sa place sur Homogenic, juste après « Joga » par exemple. La suite est du même acabit. De longs violons langoureux, des tempos mécaniques discrets, et la petite Gudmundsdottir qui partage sa peine et ses joies. Un album discret, qui met la diva en avant (et non pas le divan et on y va), homogène.

Comme quoi, les effets, parfois, ça ne sert à rien quand l’essentiel est invisible pour les yeux… J’en parlais avec ma femme en regardant M le maudit l’autre jour, je clamais haut et fort « CA C’est du cinéma », mais on reste incompris nous autres les sensibles…



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