Chroniqué par Amanda
La tente rouge d’Anita Diamant
Nombre de pages : 404 pages
Éditeur : Charleston
Date de sortie : 11/01/2016
Collection : Poche
Langue : française
ISBN-10: 978-2368120446
ISBN-13: 2368120440
Prix Éditeur : 8,90 euros
Disponible sur Liseuse : NONSon résumé :
1 500 av. J.-C., aux confins du désert. Dina, la seule fille de Jacob, un puissant patriarche, vit dans l’ombre de la tente rouge, cet endroit interdit aux hommes où les femmes de la tribu échangent secrets et rites ancestraux. Ainsi goûte-t-elle, très jeune, aux fruits défendus : une liberté et une indépendance inimaginables au temps de la Bible. Devenue femme à son tour, Dina succombe aux délices de l’amour et se donne à Shalem, l’homme qu’elle aime, bravant ainsi les interdits de son clan. Cela, les fils de Jacob ne peuvent l’admettre. Par une nuit d’épouvante, le destin de Dina bascule. Pour survivre, elle est contrainte de se réfugier en Égypte, et d’enfouir dans sa mémoire les secrets de sa jeunesse. Parviendra-t-elle un jour à vivre pleinement ?
Mon Avis :
Ce livre est un voyage. Il vous amènera à travers le temps dans une allégorie de la Femme.
La tente rouge est ce qu’on appelle communément un best-seller. Il est parue pour la première fois en 1997. Il s’agit du récit initiatique d’une femme oubliée par l’histoire et qu’Anita Diamant met en lumière. Ce livre est un éloge de la femme.
Le roman tient son nom à ce lieu réservé à celles-ci. Il est le symbole de la vie qu’elle donne ou qu’elles peuvent donner. Tous les grands événements, les mystères de leur vie de femme sont enseignés sous cette tente.
L’entrée dans ce récit n’a pas été aisée. Le roman narre la vie d’une jeune femme, Dina durant l’Antiquité mais avant cela, il évoque longuement le destin de son père Jacob et de ses quatre mères : toutes des sœurs. Bien sûr, Dina a une mère biologique, Léa, mais il y a aussi Rachel, Zilpa et Bilha. Elles forment un tout. C’est vraiment quelques choses de très fort et puissant que ce chœur de femmes.
La jeune femme suit l’enseignement de ses mères pour devenir « sage femme ». C’est à ce titre qu’elle va à Sichem avec Léa. Elle y rencontre le prince et en tombe amoureuse. On pourrait y voir un conte de fées mais c’est un destin tragique qui l’attend. En effet, ses frères refusent son union avec cet homme non circoncis et vengent l’honneur de leur sœur dans le sang.
Le livre intègre certains personnages bibliques tel Jacob, Esaü mais ce ne sont pas eux qui ont droit à la parole. C’est cette femme qui a réellement existé mais dont l’histoire n’a pas gardé trace.
On sent tout au long des pages, l’envie d’Anita Diamant de parler pour elles. C’est une narration qui m’a énormément touchée faite d’amour, d’injustice mais aussi de force. Le style de l’auteur donne une puissance extraordinaire à Dina . Je vous mets ce court passage très révélateur d’un style qui emprunte énormément à la poésie :
« J ‘enterrerais mon mari et me ferais enterrer avec lui. Je trouverais son corps, l’envelopperais de lin, prendrais le poignard qui lui avait ôté la vie et m’ouvrirais les veines du poignet. Ainsi nous pourrions dormir ensemble dans la terre. Nous passerions l’éternité dans le monde silencieux, triste et gris des morts. Nous mangerions de la poussière, regardant à travers nos prunelles de poussière le traître monde des hommes. »
Même si le livre souffre de certaines longueurs, il m’a fait voyager dans des temps anciens et sous cette tente rouge pourvoyeuse de vie à l’image de ces femmes à qui l’auteure a rendu un si bel hommage.
Chroniqué par Amanda
La tente rouge d’Anita Diamant
Nombre de pages : 404 pages
Éditeur : Charleston
Date de sortie : 11/01/2016
Collection : Poche
Langue : française
ISBN-10: 978-2368120446
ISBN-13: 2368120440
Prix Éditeur : 8,90 euros
Disponible sur Liseuse : NONSon résumé :
1 500 av. J.-C., aux confins du désert. Dina, la seule fille de Jacob, un puissant patriarche, vit dans l’ombre de la tente rouge, cet endroit interdit aux hommes où les femmes de la tribu échangent secrets et rites ancestraux. Ainsi goûte-t-elle, très jeune, aux fruits défendus : une liberté et une indépendance inimaginables au temps de la Bible. Devenue femme à son tour, Dina succombe aux délices de l’amour et se donne à Shalem, l’homme qu’elle aime, bravant ainsi les interdits de son clan. Cela, les fils de Jacob ne peuvent l’admettre. Par une nuit d’épouvante, le destin de Dina bascule. Pour survivre, elle est contrainte de se réfugier en Égypte, et d’enfouir dans sa mémoire les secrets de sa jeunesse. Parviendra-t-elle un jour à vivre pleinement ?
Mon Avis :
Ce livre est un voyage. Il vous amènera à travers le temps dans une allégorie de la Femme.
La tente rouge est ce qu’on appelle communément un best-seller. Il est parue pour la première fois en 1997. Il s’agit du récit initiatique d’une femme oubliée par l’histoire et qu’Anita Diamant met en lumière. Ce livre est un éloge de la femme.
Le roman tient son nom à ce lieu réservé à celles-ci. Il est le symbole de la vie qu’elle donne ou qu’elles peuvent donner. Tous les grands événements, les mystères de leur vie de femme sont enseignés sous cette tente.
L’entrée dans ce récit n’a pas été aisée. Le roman narre la vie d’une jeune femme, Dina durant l’Antiquité mais avant cela, il évoque longuement le destin de son père Jacob et de ses quatre mères : toutes des sœurs. Bien sûr, Dina a une mère biologique, Léa, mais il y a aussi Rachel, Zilpa et Bilha. Elles forment un tout. C’est vraiment quelques choses de très fort et puissant que ce chœur de femmes.
La jeune femme suit l’enseignement de ses mères pour devenir « sage femme ». C’est à ce titre qu’elle va à Sichem avec Léa. Elle y rencontre le prince et en tombe amoureuse. On pourrait y voir un conte de fées mais c’est un destin tragique qui l’attend. En effet, ses frères refusent son union avec cet homme non circoncis et vengent l’honneur de leur sœur dans le sang.
Le livre intègre certains personnages bibliques tel Jacob, Esaü mais ce ne sont pas eux qui ont droit à la parole. C’est cette femme qui a réellement existé mais dont l’histoire n’a pas gardé trace.
On sent tout au long des pages, l’envie d’Anita Diamant de parler pour elles. C’est une narration qui m’a énormément touchée faite d’amour, d’injustice mais aussi de force. Le style de l’auteur donne une puissance extraordinaire à Dina . Je vous mets ce court passage très révélateur d’un style qui emprunte énormément à la poésie :
« J ‘enterrerais mon mari et me ferais enterrer avec lui. Je trouverais son corps, l’envelopperais de lin, prendrais le poignard qui lui avait ôté la vie et m’ouvrirais les veines du poignet. Ainsi nous pourrions dormir ensemble dans la terre. Nous passerions l’éternité dans le monde silencieux, triste et gris des morts. Nous mangerions de la poussière, regardant à travers nos prunelles de poussière le traître monde des hommes. »
Même si le livre souffre de certaines longueurs, il m’a fait voyager dans des temps anciens et sous cette tente rouge pourvoyeuse de vie à l’image de ces femmes à qui l’auteure a rendu un si bel hommage.