Pour un tableau, figurer en bonne place dans une bande dessinée s’apparente à une consécration ; des cimaises parfois intimidantes d’un musée, le voilà soudain popularisé, mis à la portée d’un large public et l'on ne peut que s'en féliciter. Déjà, en 1996, Michel Plessix avait réservé à L’Origine du monde de Courbet un malicieux clin d’œil en forme de paysage dans son album Le Vent dans les saules (tome I, « Le Bois sauvage », Delcourt, p. 24). Aujourd’hui, Fabien Lacaf va bien plus loin ; il fait de la célèbre toile le pivot de l’intrigue policière qui anime son dernier opus, Courbet (Glénat, collection « Les Grands peintres », 56 pages, 14,50 €).