Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où il pourra reprendre des forces. Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là... Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit... " Fascinant. " Sud-Ouest
- Poche: 637 pages
- Editeur : Pocket
- Collection : Pocket thriller
- Date de sortie : 15 mai 2014
- Prix : 8,10 euros
Âmes sensibles s’abstenir Des braqueurs vont faire un casse dans une bijouterie bien connue qui va mal tourner. Il y a un blessé parmi eux. Il faut donc s'enfuir au plus vite. Impossible d'aller à l’hôpital. Du coup, prennent en otage une vétérinaire pour s'occuper du blessé. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'il y a un psychopathe qui rôde et qui attend sagement pour agir.
L'enfer ouvre ses portes.
Les rôles vont s'inverser et l'histoire va devenir noire, bien glauque avec un gout amer dans la bouche. On prend même en pitié ces braqueurs qu'étaient au départ assez violents.
Certains passages sont durs. D'autres sont bien pires. Et plus on avance, plus on s'enfonce dans la folie psychotique de cet homme complètement barge qui prend un plaisir fou à faire souffrir l'autre. Le mec excelle vraiment en la matière.
Karine Giebel va encore plus loin en nous balançons dans l'horreur, cette violence gratuite. Les scènes sont choquantes, humiliantes, hallucinantes et pourtant, j'étais là à tourner les pages. J’espérais une issue pour eux et ce, jusqu'à la dernière page ; l'auteure tient le lecteur en haleine totalement immergé dans le suspense jusqu'aux pensées les plus profondes des protagonistes. On panique pour eux avec le coeur qui bat très, très fort. Qu'est-ce qui va se passer encore ?? Tellement bien écrit que tu te demandes si l'auteure est normale. Si c'est normal d'écrire des romans de la sorte avec autant de détails ?!
Tellement de scènes bien décrites que, personnellement, j'en ressentais du dégoût au point même de verser quelques larmes. Faut dire, que Purgatoire des innocents à deux voire trois histoires en parallèle et, surtout pas anodines du tout, que l'on découvre tout au long du roman. Alors quand il s'agit de rentrer dans la tête calculatrice et perverse de ce malade, je vous assure que ce n'est pas rien. Simplement écœurant.Karine Giebel vient encore une fois de me bluffer avec sa plume efficace et addictive. On rentre tout de suite dans le vif du sujet. La deuxième partie du roman est beaucoup plus intense que la première partie et c'est d'ailleurs pour ça, que je prends toujours plaisir à découvrir ces romans même si je sais que je n'en sortirai pas indemne. C'est bien le cas pour celui-ci.
Il y a toujours une leçon à en tirer.Ma note :