:star: L’Urbex : Explorer du bout de l’objectif
Tu ne prendras rien à part des photos.
Tu ne laisseras rien à part des traces de pas.
Tu ne tueras rien à part le temps.
Tu ne dévoileras pas les adresses des lieux photographiés.
Tu te prémuniras contre le danger…
Voici quelques uns des commandements qui régissent un ordre mystérieux au nom étrange… l’Urbex. Vénérant le grand Dieu de l’exploration, ses adeptes – des aventuriers modernes- sillonnent les villes pour explorer ce que les simples mortels considèrent comme pas esthétique, glauque et flippant.
L’Urbex ( contraction de « Urban exploration ») est une discipline qui sort de l’ombre dans les années 1990 grâce au canadien Jeff Chapman, un expert en exploration urbaine.
Maisons en ruine, usines ou entrepôts désaffectés, sous-sols, gares abandonnées… Tous ces lieux que l’on fuit habituellement sont le terrain de jeu des « urbexeurs » qui partent à la découverte de l’âme de ces territoires désolés.
Passionné d’histoire, d’architecture, de photographie, l’Urbexeur se donne comme objectif d’explorer et de capturer ces traces laissées par l’homme dans des endroits qu’il a désertés ; des endroits à la marge de la société bouillonnante et toujours en mouvement ; des lieux où le temps s’est figé pour laisser une atmosphère très particulière. Imaginez-vous errant dans les couloirs désaffectés d’un bâtiment en ruine dont le sol est jonché de débris et la lumière filtrée par les vitres opacifiées par la moisissure, guettant le silence ou les bruits, humant les odeurs d’humidité, de renfermé… Une expérience digne d’un thriller !
Si à l’origine, l’Urbex est de l’exploration, la discipline s’est faite connaître ces dernières années par son côté artistique. Armés de leurs appareils photos, les explorateurs immortalisent leur passage et un vécu, une histoire oubliés. Ces artistes jouent avec les ombres et les lumières, les lignes et les perspectives, sur l’inattendu, sur cette non-présence de l’homme dont la trace est pourtant omniprésente. L’activité se décline en plusieurs axes d’intérêts : la cataphilie qui a popularisé la discipline et qui explore les sous-sols, les galeries souterraines…, la toiturophilie qui comme son nom l’indique est l’exploration des lieux en hauteur : toits, grues… Le Rurex (exploration de lieux ruraux) reste encore marginal: les cimetières, les fermes abandonnées, les entrepôts agricoles, les sillons… sont les cibles visées.
Clandestine, cette discipline n’est pas sans risque. L’entrée des lieux visités est souvent interdite au public pour des raisons de sécurité (les espaces visités sont remplis de dangers cachés : sols instables, produits dangereux… ) ou tout simplement de propriété. Prônant le respect et la protection des lieux, l’Urbex s’interdit dans ses principes toute dégradation et effraction. La démarche est avant toute chose artistique et culturelle. La préservation des lieux est l’une des priorités afin d’éviter pillage ou dégradation.
Dans tous les cas, si la démarche vous intéresse, n’oubliez pas les règles sus – citées et renseignez-vous s’il n’existe pas dans votre région des clubs de passionnés qui pourront vous guider !
Sources: ici, ici, là et encore là
:star: L’Urbex : Explorer du bout de l’objectif
Tu ne prendras rien à part des photos.
Tu ne laisseras rien à part des traces de pas.
Tu ne tueras rien à part le temps.
Tu ne dévoileras pas les adresses des lieux photographiés.
Tu te prémuniras contre le danger…
Voici quelques uns des commandements qui régissent un ordre mystérieux au nom étrange… l’Urbex. Vénérant le grand Dieu de l’exploration, ses adeptes – des aventuriers modernes- sillonnent les villes pour explorer ce que les simples mortels considèrent comme pas esthétique, glauque et flippant.
L’Urbex ( contraction de « Urban exploration ») est une discipline qui sort de l’ombre dans les années 1990 grâce au canadien Jeff Chapman, un expert en exploration urbaine.
Maisons en ruine, usines ou entrepôts désaffectés, sous-sols, gares abandonnées… Tous ces lieux que l’on fuit habituellement sont le terrain de jeu des « urbexeurs » qui partent à la découverte de l’âme de ces territoires désolés.
Passionné d’histoire, d’architecture, de photographie, l’Urbexeur se donne comme objectif d’explorer et de capturer ces traces laissées par l’homme dans des endroits qu’il a désertés ; des endroits à la marge de la société bouillonnante et toujours en mouvement ; des lieux où le temps s’est figé pour laisser une atmosphère très particulière. Imaginez-vous errant dans les couloirs désaffectés d’un bâtiment en ruine dont le sol est jonché de débris et la lumière filtrée par les vitres opacifiées par la moisissure, guettant le silence ou les bruits, humant les odeurs d’humidité, de renfermé… Une expérience digne d’un thriller !
Si à l’origine, l’Urbex est de l’exploration, la discipline s’est faite connaître ces dernières années par son côté artistique. Armés de leurs appareils photos, les explorateurs immortalisent leur passage et un vécu, une histoire oubliés. Ces artistes jouent avec les ombres et les lumières, les lignes et les perspectives, sur l’inattendu, sur cette non-présence de l’homme dont la trace est pourtant omniprésente. L’activité se décline en plusieurs axes d’intérêts : la cataphilie qui a popularisé la discipline et qui explore les sous-sols, les galeries souterraines…, la toiturophilie qui comme son nom l’indique est l’exploration des lieux en hauteur : toits, grues… Le Rurex (exploration de lieux ruraux) reste encore marginal: les cimetières, les fermes abandonnées, les entrepôts agricoles, les sillons… sont les cibles visées.
Clandestine, cette discipline n’est pas sans risque. L’entrée des lieux visités est souvent interdite au public pour des raisons de sécurité (les espaces visités sont remplis de dangers cachés : sols instables, produits dangereux… ) ou tout simplement de propriété. Prônant le respect et la protection des lieux, l’Urbex s’interdit dans ses principes toute dégradation et effraction. La démarche est avant toute chose artistique et culturelle. La préservation des lieux est l’une des priorités afin d’éviter pillage ou dégradation.
Dans tous les cas, si la démarche vous intéresse, n’oubliez pas les règles sus – citées et renseignez-vous s’il n’existe pas dans votre région des clubs de passionnés qui pourront vous guider !