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[Dossier] David Bowie : les meilleures utilisations de sa musique au cinéma…

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Dossier] David Bowie : les meilleures utilisations de sa musique au cinéma…

La nouvelle de la mort de David Bowie a choqué le monde de la musique, du cinéma et plus largement de tous ceux qui partageaient la vision si particulière de ce génie insubmersible. Figurant au générique de nombreux films, connus et moins connus, Bowie était également un cinéphile. Un acteur, qui sur scène, a ainsi également joué plusieurs personnages comme Ziggy Stardust, pour mieux dévoiler les facettes d’un talent dont il semblait impossible de faire le tour tant il paraissait insaisissable. Une passion pour le septième-art qu’il a d’ailleurs légué à son fils, le réalisateur Duncan Jones (Moon, Source Code…).

Outre les longs-métrages que David Bowie a illuminé de sa présence, au premier plan ou par le biais d’apparitions amicales comme dans Zoolander, le Thin White Duke a inspiré de nombreux cinéastes désireux d’utiliser sa musique de diverses façons. Afin de rendre hommage à cet immense artiste, voici donc une petite compilation de quelques-unes des meilleures utilisations de morceaux de Bowie dans des films. Bien sûr, il en manque beaucoup, mais ne figurent ici que celles dont les vidéos étaient disponibles sur internet…

L’introduction de Lost Highway (David Lynch, 1997)

Déroulant ses notes tandis que David Lynch nous emporte au bout de la nuit sur son autoroute maudite, Bowie dispense ici une véritable leçon d’immersion musicale. Fascinant et angoissant, son I’m Deranged colle à merveille aux images et à l’identité de Lost Highway, jusqu’à parvenir à le définir par la seule force des images qu’il suggère.

La douloureuse déambulation de Mauvais Sang (Leos Carax, 1986)

La danse de Jamais entre Amis (Leslye Headland, 2015)

Maintes fois utilisé au cinéma, Modern Love sert souvent à illustrer une libération. Il symbolise un passage. Un déclic. Ce moment où les choses changent.

La danse de Dangereuse sous tous rapports (Jonahan Demme, 1986)

La vengeance de Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009)

Quel choix audacieux de la part de Quentin Tarantino que ‘avoir choisi ce fantastique morceau pour coller aux images de son héroïne en plein éveil vengeur…

La reprise aquatique de La Vie Aquatique (Wes Anderson, 2004)

La reprise perchée de Walk Hard : The Dewey Cox Story (Jake Kasdan, 2007)

Ces deux reprises exploitent le caractère plus complexe qu’il n’y paraît de Starman. D’un côté la sobriété acoustique d’un Seu Jorge en état de grace, et de l’autre la fantaisie de Dewey Cox, la rock star fictive incarné par John C. Reilly. Dans les deux cas, l’émotion fait le show.

Le lâcher-prise de La Vie rêvée de Walter Mitty (Ben Stiller, 2014)

Là aussi, nous voici face à un titre plusieurs fois exploité. Son utilisation dans La Vie rêvée de Walter Mitty s’avère tout particulièrement remarquable en cela qu’elle permet d’accompagner l’éveil du personnage principal dans sa quête intérieure. Il s’agit par ailleurs de la meilleure scène du film. L’une de celles qui, par leur grace, touchent à quelque chose d’universel…

La révélation dans Le Monde de Charlie (Stephen Chbosky, 2012)

Quand ils entendent Heroes pour la première fois, les personnages du Monde de Charlie ne savent pas qui en est l »interprète. Pourtant, les mots comme la musique de Bowie déclenchent quelque chose au plus profond d’eux. Une sorte d’appel au lâcher-prise et à l’acceptation de soi. Une glorification humaniste d’une beauté épique.

Le bal dans Chevalier (Brian Helgeland, 2001)

Un bel exemple de la pertinence de la démarche musicale de Brian Helgeland dans Chevalier. Là encore, il s’agit probablement de l’une des séquences les plus marquantes.

Le soulèvement dans Happy Feet 2 (George Miller, 2011)

La libération d’un père dans World’s Greatest Dad (Bobcat Goldtwaith, 2009)

Une nouvelle fois, c’est pour illustrer une libération que David Bowie est utilisé, ici via sa collaboration avec Queen.

Le playback de The Runaways (Floria Sigismondi, 2010)

@ Gilles Rolland 


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