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Le mot du mercredi : Diacritique

Publié le 13 janvier 2016 par Bastienb

cédilleOn dit un diacritique mais plus communément un signe diacritique. Diacritique vient du grec (pas le resto du coin) diakritos : « qui permet de distinguer ». Ces signes diacritiques vous les utilisez sans doute au quotidien sans savoir, peut-être, qu’ils se nomment ainsi.

Quand l’alphabet français, héritier de l’alphabet latin, s’est trouvé « coincé » pour noter un certain nombre de phonèmes apparus avec son histoire, les signes diacritiques ont alors débarqués. Huit concernent notre orthographe :

  • L’accent aigu : On le trouve uniquement sur la lettre e. Exemple : Culture Générale.
  • L’accent grave : Il ne s’acoquine qu’avec les lettres e, a et u. Exemples : « Je suis ton père ! », « là« , « où« .
  • L’accent circonflexe : Lui est souvent le vestige d’une lettre disparue (souvent un s) : Hôpital/hospitaliser, forêt/forestier… Il sert aussi à distinguer les homophones : Tache/Tâche, jeune/jeûne… Il se sent aussi très à l’aise dans la conjugaison du passé simple et de l’imparfait du subjonctif : Nous mangeâmes, vous eûtes, qu’il vînt… On peut le trouver sur toutes les voyelles (sauf le Y).
  • Le tréma : Il fait la police entre deux lettres qui pourrait former un tout : mais/maïs. En principe, il est posé sur la voyelle à prononcer mais parfois il se trouve un peu malmené : Ambiguë/ambigüité. Il ne concerne que les voyelles e, i et u.
  • La cédille : En espagnol, cédilla désigne un petit z. C’est vrai que lorsque qu’elle est manuscrite, la cédille a plus tendance à ressembler à un petit z qu’à un vulgaire trait. Et son rôle est de changer la valeur du c devant a, o ou u pour qu’il prenne le son [s] : Reçu, maçon, glaçage…

Sont aussi considérés comme diacritiques :

  • La lettre h : Lorsque qu’elle joue le même rôle qu’un tréma : Cahier, trahir, cohue…
  • L’apostrophe : Qui provoque l’élision de la dernière voyelle d’un mot devant une autre voyelle : On ne dit pas « la apostrophe ».
  • Le trait d’union : Lui, il mange un peu à tous les râteliers : Prendsle, ditil, moimême, celuici…

Voilà, vous savez maintenant ce qu’est un diacritique. Comment ça je n’ai pas été drôle aujourd’hui ? Ouais ben comme disait Rocco, on ne peut pas être toujours à fond ! 

😉


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