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Kind of black de Samuel Sutra – Prix du balai d’or 2014

Par Anneju71 @LesMotordus

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Editions : Flamant noir

Prix : 15€

Pages : 208

Résumé :

À Paris, rue Saint-Benoît, il y a quelques années. Ce soir-là, le Night Tavern affiche complet. Ce temple parisien du jazz, club incontournable où les plus grands se sont déjà produits, annonce un concert étonnant. Sarah Davis, diva incontestée du milieu et star montante d’un important label américain, vient se produire avec Stan Meursault, l’un des pianistes virtuoses les plus doués de sa génération. L’affiche est idéale et le moment suffisamment rare pour attirer la presse. Tout le monde s’attend à une soirée exceptionnelle. Personne ne sera déçu. Sarah Davis ne sait pas encore qu’elle vient en France pour la dernière fois, et qu’elle ne chantera plus jamais. Le Night Tavern sera le dernier club où elle aura été vue vivante. Stan Meursault ne sait pas, lui, qu’il va rencontrer son admirateur le plus inattendu : le flic chargé de l’enquête. Ensemble, ils lèveront le voile sur ce meurtre étonnant. Et cette affaire leur rappellera que si le jazz est une musique improvisée, certaines fins sont écrites d’avance…

Mon avis :

Samuel Sutra ?? mais c’est qui ? Eh bien moi, je sais ! C’est grâce à la remise du balai d’or 2016, que j’ai eu la chance de la rencontrer et de l’écouter lors du débat. Il avait obtenu ce prix en 2014 !  Une personne super sympa, je tiens à le signaler (si il n’avait pas été sympa, je l’aurai dit aussi ..Mais bon, c’est pas le cas là :-)).

Donc vous l’avez compris, je suis repartie avec Kind of black. Pour la petite histoire, c’est mon maître Jedi qui me l’a offert. Ah, il savait que ça allait me plaire. Et comment !!!

Déjà, sachant que ça se passait dans le monde du jazz, je ne pouvais qu’aimer. C’est un univers que j’aime beaucoup écouter. Je m’endors souvent avec quelques morceaux bien choisis. C’est d’une telle richesse aussi auditive que sensorielle. Bref si je continue, je vais m’égarer. Revenons, à vous, Mr Sutra !

Mais qu’est ce que vous nous avez écrit là ? C’est juste un petit bijou que je ne vais pas hésiter à clamer à toutes les personnes que je vais croiser.

Je l’ai commencé samedi dernier au matin et fin (hélas) dimanche soir. Un week end en compagnie des ambiances des clubs de jazz, des voluptés de ces ambiances. On voit effectivement que l’auteur est un passionné de jazz. Mais, à aucun moment, je n’ai eu l’impression que l’auteur nous sortait sa science. Bien au contraire, c’est méga enrichissant de lire un livre où l’auteur s’y connait ! Il nous fait vivre sa passion et je dis « Merci » (si seulement d’autres pouvaient en prendre de la graine..). J’ai airé aux mélodies de Billie Holiday, Diana Krall, Ella Fitzgerald, Stan Getz, João Gilberto ou encore Chet Baker. On s’imagine aisément dans ces lieux décris dans ce polar.

Mais il n’y a pas que le jazz…il y a aussi le polar. Le polar et le jazz, ça va quand même bien ensemble. On y retrouve tous les ingrédients : des dialogues polardesques, un flic qui ne vit que pour son métier, des suspects attachant, une victime et une ambiance.

Franchement, il ne faut pas passer à côté. Alors, je le répète c’est du polar donc ne vous attendez pas non plus à du gore. Ne mélangeons pas les styles svp ! Je ne suis pas du tout déçue d’avoir découvert le style de Samuel Sutra. C’est d’une telle fluidité que ce roman se lit comme une partition.

Laissez vous porter par ce polar musical et découvrez la plume de Samuel Sutra…..

Un extrait que je trouve tellement d’actualité avec ces grands noms de la chanson qui nous ont quitté en ce début d’année : 

 » Le jazz. C’est une musique peuplée de morts. On vit à une époque où le plus gros vendeur de disques est un DJ, où ceux qui font les plus grosses carrières chantent en play-back des titres qu’ils n’ont pas écrits et dont ils ne comprennent même pas le sens. Mon univers à moi est peuplé de gars qui ont vécu dans la misère et dont on n’a découvert le nom souvent qu’après leur mort. C’est presque un univers posthume. Je crois que c’est Nietzsche qui disait ça, que certains naissent posthumes. »

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Quelques mots sur l’auteur :

Si vous voulez en savoir plus sur lui, je vous conseille de vous rendre sur le blog du Concierge Masqué en cliquant içi. Il se livre dans une super interview.


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