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Google cars : de premières défaillances qui restent perfectibles

Publié le 18 janvier 2016 par Pnordey @latelier

Google a publié une série de statistiques concernant les tests effectués sur ses Google cars, dévoilant un bilan perfectible.

Si les voitures autonomes suscitent aujourd’hui un certain enthousiasme, leur fiabilité doit être assurée avant qu’elles ne soient mises à disposition du public. Depuis plus d’un an, Google déploie ses Google cars (avec toujours un chauffeur prêt à prendre les commandes en cas de pépin) sur les routes américaines, afin de tester l’efficacité de la technologie employée. Le géant californien vient tout juste de révéler à combien de reprise les véhicules se sont montrés défaillants, et où le pilote a dû prendre les commandes.

Du 24 septembre 2014 au 30 novembre 2015, selon ce rapport, les véhicules ont passé les commandes au conducteur à 272 reprises en raison d’une défaillance technique, comme un pneu crevé ou un problème au niveau des capteurs. Durant la même période, il est arrivé 69 fois qu’un chauffeur doive prendre les commandes pour une question de sécurité, dont 13 fois pour éviter une collision. Les véhicules ont parcouru 1,3 million de miles, dont 424 331 miles sur des voies publiques.

Si ces chiffres montrent que les systèmes autonomes ne sont pour l’heure pas infaillibles, Chris Urmson, chef du programme consacré aux voitures autonomes chez Google, affirme que la fréquence de ces incidents a décru tout au long des phases de test. Selon lui, l’avantage que présentent les voitures autonomes est de rendre ces problèmes quantifiables et solvables, tandis que les conducteurs humains commettront toujours des erreurs.

Les véhicules autonomes ont été placés sous les feux des projecteurs lors du CES 2016, avec notamment l’annonce d’un partenariat entre Lyft et General Motors pour construire des taxis sans chauffeurs. Le débat demeure toutefois ouvert sur la manière dont ces véhicules prendront place dans notre existence : chaque particulier aura-t-il son propre véhicule autonome qu’il utilisera de manière dite classique pour se rendre d’un point A à B (et inutilisé aux autres moments), ou ceux-ci formeront-ils une flotte de véhicules partagés par tous les habitants d’une zone géographique donnée et optimisée pour former ainsi une plus petite flotte. Cette deuxième piste est certainement plus durable dans les grands milieux urbains.


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