

Son regard sur le personnage central de Tao, une jeune fille joyeuse puis une mère brimée et enfin une vieille femme solitaire est subtil et tendre ; il émeut profondément. La photographie est magnifique et la lenteur du film s'accorde bien avec cette inéluctable avancée de l'âge qui ne fait qu’accroître ce sentiment d'abandon. Cependant les dernières images qui évoquent les gestes de sa jeunesse insouciante et courtisée et les rituels de la préparation de son plat de raviolis pour régaler ses proches amorcent une lueur d'optimisme....