Gustave Courbet semble, ces derniers temps, furieusement inspirer les auteurs de bande dessinée. Après le Courbet de Fabien Lacaf, qui s’intéressait au peintre sous l’angle d’une fiction policière dont L’Origine du monde était le pivot, c’est au tour d’André Houot, assisté de Jocelyne Charrance, de publier Le Rendez-vous d’onze heures (Editions du Long Bec, 72 pages, 16,50 €). Cette fois, il n’est plus question de fiction ; André Houot traite en effet son sujet au prisme de la biographie. Sous le format de la BD, le défi s’annonçait ambitieux, voire risqué. Or l’auteur le relève avec brio.