Magazine Culture

Pulsations, mieux vaut être prévenu !

Par Delphine B. @Cafe_Pipelettes

imagesCA5MLTPSJe regrette de ne pas avoir été prévenue. Si j’avais su, je me serais un peu documentée sur cet ouvrage avant de le lire, ce qui m’aurait certainement évité de passer à côté de l’essentiel. J’ai longtemps cherché à établir un lien entre les personnages des chapitres successifs. Ce n’est qu’en comprenant qu’il n’y en avait pas, qu’il s’agissait bel et bien d’un recueil de nouvelles, que j’ai commencé à apprécier ma lecture. Un peu trop tard malheureusement…

Plongés au coeur de la classe moyenne anglaise, nous partageons les parcelles de vies d’hommes et de femmes de bonne compagnie, aux existences proprettes et désuètes jusqu’à ce que le message de Julian Barnes nous apparaisse véritablement, sourd, violent, profond. En réalité, ce livre parle d’amour, du lien entre les êtres, de ce qui le crée, le nourrit et le détruit.

Profondément mélancolique, cet ouvrage s’avère tout aussi drôle et acerbe par moments. Julian Barnes manie avec panache la noirceur et l’absurde, ingrédient caractéristiques du désormais fameux humour anglais. Et ça, j’adore.

A première vue, ce Julian Barnes est bien loin de son dernier roman, Une fille, qui danse. Mais en y regardant de plus près, on retrouve bien l’esprit de Barnes, son goût pour les questions existentielles, les personnalités complexes et surtout, sa façon d’observer la vie avec hauteur. Et c’est effectivement en parvenant à prendre du recul les évènements, sur nos actes, nos choix et sur les circonvolutions de nos vies que nous nous heurtons souvent de plein fouet à de douloureuses réalités.

En conclusion, une lecture au double effet kiss cool : d’abord perplexe, finalement ébranlée…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delphine B. 393 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines