Synopsis :
Depuis deux ans, Gilles (homme-parfait-non-fumeur-bon-cuisinier-qui aime-les-chats) et Joséphine (fille-attachiante-bordélique-mais-sympathique) s’aiment. Tout est parfait. Jusqu'à une nouvelle inattendue : ils seront bientôt trois. Ne pas devenir comme sa mère, garder son mec et devenir une adulte responsable, tout un tas d'épreuves que Joséphine va devoir affronter, avec Gilles... à leur manière.
C’était hier soir que se tenait l’avant-première de Joséphine s’arrondit à l’UGC Ciné Cité de Villeneuve d'Ascq, en présence de Marilou Berry et Medi Sadoun. L’occasion pour moi, et les deux amis qui m’accompagnaient de rencontrer en chair et en os notre Joséphine a.k.a Marilou, et bien sûr de découvrir avec une longueur d’avance, cette suite convoitée de Joséphine, premier film, sorti en 2013, et réalisé par Agnès Obadia. Avec Joséphine s’arrondit, Marilou Berry se trouve, bien sûr, devant la caméra mais aussi derrière, puisque c’est elle qui réalise cette suite complètement barrée et déjantée.
C’est donc vers 20h50 environ, que Marilou Berry, suivie de Medi Sadoun, est arrivée en salle, applaudie par un public très enthousiaste. Et si les deux acteurs n’ont pas pu rester après la projection du film, comme s’en est excusée Marilou Berry, ils ont quand même souhaité prendre un moment pour faire des photos avec les spectateurs et signer des autographes – mes amis et moi avons eu nos selfies avec les deux comédiens ! ! ! Et c’est donc après ce moment généreux accordé à leur public que Marilou Berry et Medi Sadoun ont commencé peu à peu à emprunter le chemin du retour, mais d’abord : Marilou Berry a souhaité, comme elle a pu le faire sur chaque ville où elle est passée pour la promo de son film, prendre un «méga-selfie» avec tous les spectateurs de la salle, et après maintes et maintes tentatives – tantôt la photo était trop floue, tantôt pas assez pêchue, ce qui a beaucoup amusé le public -, les deux acteurs se sont décidés à partir. Laissant ainsi un public jovial à souhait, regrettant déjà la compagnie d’une Marilou Berry qui ne cesse jamais de faire usage de son humour ravageur en lâchant un : «Rôh, c’était chiant !», en quittant la salle, sur un ton ironique, ce qui suffit de nouveau à bien faire rire le public. Cette rencontre (que j’imaginais plus courte, et dont la durée plus longue que je ne l’imaginais m’a agréablement surpris) s’est donc sans surprises avérée très sympathique, avec une Marilou Berry petite et toute mignonne, très drôle, et un Medi Sadoun très sympathique lui aussi.
Vous l’aurez compris, nous étions tous, spectateurs, briefés pour passer 1h30 dans la bonne humeur et la détente. Echauffés, nous nous attendions à rire, et nous avons ri, et pas qu’un peu ! En effet, cette suite de Joséphine est à pleurer de rire, et se révèle peut-être encore plus drôle que son film de référence. Le métrage reprend d’ailleurs le même schéma que son prédécesseur, puisqu’il fait une boucle, en commençant par une partie de sa scène finale. Et en effet, même s’il est un très bon divertissement, garantissant rapidement les hurlements de rire à répétitions, une seule déception est à relever : c’est l’absence frustrante d’Alice Pol, dont le rôle est ici repris par Vanessa Guide, qui s’en sort heureusement très bien. L’interprète de la mère de Jojo n’est plus, elle aussi, la même, et est désormais campée par la grande Josiane Balasko, qui n’est autre que la mère, de Marilou Berry, une bonne surprise en somme. Pour continuer sur ma lancée, en ce qui concerne la distribution du film, ce dernier nous offre des apparitions réjouissantes, comme la présence inattendue de Victoria Abril, qui joue la mère de Gilles, artiste fantasque, ancienne hippie, très amusante ! Dans les bonnes surprises nous comptons aussi une apparition bienvenue de la part de Catherine Jacob. En revanche, Bérengère Krief ne sert que très peu le film et y est pratiquement absente, Amelle Chahbi n’est hélas, désormais plus de la partie – la présence de Zahia Dehar m’a réellement étonné par contre. Les anciens personnages, comme Cyril (Cyril Gueï), l’hystérique Alexandra (Caroline Anglade) et Gilles (Mehdi Nebbou) sont eux bel et bien de retour, et ce pour notre plus grand plaisir. De nouveau ici, c’est Marilou Berry qui fait la force du film, tant son talent comique est indubitable et efficace. Cette suite nous offre d’ailleurs un défilé de scènes hilarantes, avec entre autres, la séquence où Joséphine apprend, hébétée, qu’elle est en cloque. Le passage où elle essaye de faire comprendre – en disjonctant – à Gilles qu’il peut lui faire l’amour sans atteindre le bébé qui se forme dans son ventre, les confidences pleurnichées de Jojo et Sophie, un nouveau personnage campé par la tordante Sarah Suco, qui compose également un atout majeur du film ; d’ailleurs on peut dire qu’une bonne partie du capital comique de ce second volet repose sur son personnage. Cette dernière tombant d’ailleurs sous le charme du personnage de Medi Sadoun, (lui aussi en nouvelle recrue) un gynécologue décalé et agréable. Pour revenir au comique, l’accouchement de Joséphine vous arrachera des larmes de rire également, croyez-moi !
À l’image de son prédécesseur, Joséphine s’arrondit est un film sans prétentions, qui tape dans le « complètement barré », et dont le scénario est simplet, perché, mais fonctionne merveilleusement, et l’objectif principal est atteint : on éclate de rire du début à la fin. L’humour est d’une efficacité à toute épreuve et les personnages sont toujours aussi attachants. À l’instar d’avoir passé plus de temps avec elle physiquement, nous aurions bien passé quelques minutes supplémentaires avec Marilou Berry à l’écran, pour rire encore un peu. À quand un troisième volet sur une Jojo ménopausée ?
Si comme moi vous avez envie de rire, que vous avez aimé le premier film, et que vous souhaitez vous détendre devant une bonne comédie bien poilante, this is the part : rendez-vous le 10 février dans le cinéma le plus proche.
Lewis