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JOAILLERIE : Holemans réécrit son histoire (VIDEO)

Publié le 28 janvier 2016 par Etv @etvonweb
JOAILLERIE : Holemans réécrit son histoire (VIDEO)

Après l’avoir accueillie quelques mois, le joaillier Moïse Mann, fondateur de la Maison Manalys, lui offre à présent son propre écrin. Sobre, raffiné et pensé jusque dans les moindres détails pour présenter les collections emblématiques et des créations totalement inédites.

L’équipe talentueuse des artisans-maison, à nouveau réunie par Moïse Mann, y concilie plusieurs défis : respecter et moderniser les codes esthétiques Holemans, rajeunir les bijoux en laque dont le secret n’avait jamais été divulgué, façonner pièces uniques et sur mesure comme par le passé…

HOLEMANS from Etvonweb on Vimeo.

 Au 4 Place du Grand Sablon, la prestigieuse maison de joaillerie belge impose son style dans un espace qui respire l’audace et le raffinement. Logée au rez-de-chaussée d’une vaste maison bourgeoise datant du 18ème siècle, la boutique se joue des contrastes…

Conçu par Olivier Dwek, architecte bruxellois, l’espace moderne bouscule les codes classiques et s’intègre parfaitement dans cette honorable bâtisse de près de trois siècles.

La puissance d’un mur d’aluminium brossé contraste avec les élégantes boiseries en Zebrano, arbre naturellement veiné.

Une verrière d’inspiration Art Déco, crée par un artisan belge distille l’indispensable lumière du jour sur la table de présentation ; les cuirs sont signés Poltrona Frau, Maison italienne célèbre pour la grande qualité de sa tannerie.

Dans cet espace lumineux, point de salon classique mais les œuvres du jeune designer irlandais Joseph Walsh ; un canapé insolite tout en courbe et sculpté dans du frêne côtoie une table en marbre brut. Lorsque Moïse Mann découvre ce designer au hasard de ses recherches, il est charmé par l’originalité et la pureté des formes créées par l’artiste. Pour la Maison Holemans, il a choisi ces pièces uniques qui, comme les bijoux, sont le fruit d’un travail 100% artisanal, une collaboration entre l’homme et la matière.

Fidèle à l’esprit d’excellence de la Maison, le joaillier tient également à en raviver un détail-clé : l’atelier exposé aux regards des visiteurs. Cette tradition, initiée en 1981, sera respectée !

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 Un peu d’histoire :

Holemans est synonyme d’élégance et de classicisme, son style se construit de génération en génération entre respect des traditions et désir d’innovation.

L’histoire débute avec Henri Holemans, dans les fracas de la ‘drôle de guerre’ plutôt que dans les carats. En 1914, il a 20 ans et se retrouve, comme toute la jeunesse belge, enrôlé pour combattre. Albert 1er, le roi-soldat fait organiser des écoles professionnelles parmi les tranchées : le jeune homme découvre sa vocation d’orfèvre en travaillant le cuivre des douilles d’obus !

La paix revenue, il choisit l’orfèvrerie sacrée et fonde son atelier en 1922. Jusqu’en 1950, celui-ci produira de superbes pièces d’église ornées de perles et de pierres précieuses et inspirées des décors sobres et géométriques de l’Art Déco. Henri Holemans devint un artisan réputé de l’orfèvrerie religieuse : ses œuvres sont présentes dans le monde entier et certaines appartiennent au Trésor de la Basilique de Koekelberg. Elles furent l’objet d’ardentes recherches techniques léguées, en grand secret, à son fils Jean…

Jean Holemans reprend l’atelier paternel à partir des années 60 et l’oriente vers l’éclat, plus profane, de la joaillerie. Elevé dans la maîtrise des métaux, formé aux Arts Décoratifs et à l’architecture, le jeune homme se révèle vite un dessinateur et un concepteur hors-pair. Il impose rapidement un style très personnel, précurseur du ‘design’. Ses bijoux, résolument symétriques, étaient construits selon des axes architectoniques : jusqu’en 1975, l’influence sacrée y fut perceptible. On lui doit également l’iconique solitaire Antilope à la modernité inoxydable et les premiers bijoux laqués, l’une des ‘signatures’ de la Maison transmises de père en fils…

Tout en promettant de ne pas en divulguer les secrets, Jean n’avait pas le goût du mystère. C’est pourquoi, le joaillier décida de sortir ses artisans de l’ombre et de les faire oeuvrer ‘à vue’ dans la vaste boutique bruxelloise de la chaussée de Charleroi au lieu-dit ‘Ma Campagne’.

Autre génération, début des années’90 : Thierry Holemans reprend le flambeau et donne une impulsion nouvelle à la Maison. Sa forte personnalité, sa fougue, son énergie et ses idées vont, en effet, ouvrir de nouveaux horizons : installation de la maison-mère Avenue Louise, nouveau regard sur les laques et ouverture, fin des années nonante, d’une boutique sur la prestigieuse Place Vendôme à Paris.

En 2013, Thierry Holemans décide pourtant de se retirer et confie les rennes de la Maison familiale à « quelqu’un de l’intérieur ». En effet, Moïse Mann connaît la Maison pour y avoir travaillé près de 20 ans successivement comme artisan joaillier, responsable des ventes et directeur de la boutique que la maison belge avait ouverte place Vendôme.  

Le joaillier et son équipe relèvent aujourd’hui plusieurs défis : respecter et moderniser les codes esthétiques Holemans, donner un second souffle aux bijoux en laque dont le secret n’avait jamais été divulgué et imaginer de nouvelles collections dans l’esprit Holemans.

Holemans se réinvente mais ne perd pas ce qui fait sa force : son atelier. Au 4 Place du Grand Sablon, on retrouve les artisans de la Maison, le travail fait main, les outils traditionnels et des savoir-faire ancestraux. Joailliers et sertisseurs se réjouissent de redonner vie aux icônes Holemans : le solitaire Antilope dessiné par Jean Holemans dans les années 80’ ou encore l’élégante bague Océan.

 

Affûté, rajeuni, revitalisé : l’esprit Holemans anime, d’ores et déjà, de nouvelles créations. L’équipe créative développe la collection Gabrielle qui exprime le lien éternel que l’amour tisse entre deux êtres grâce à une élégante maille pavée de diamants qui se décline en alliance, bague de fiançailles et parure.

La collection Art Déco s’inspire, elle, du célèbre mouvement architectural. La matière est travaillée tout en légèreté grâce à des découpes symétriques. En résulte une série de bijoux graphiques à l’élégance intemporelle.

Les centaines de croquis et d’esquisses découverts dans les archives de la Maison constituent une source d’inspiration inépuisable pour le développement des collections. Les laques reflètent, elles aussi, un nouvel élan. Leur secret, transmis avec soin par Thibault, le petit-fils de Jean Holemans, irradie de plus belle dans une série de bijoux à découvrir à l’heure ‘H’ !

Fidèle à son patrimoine, la Maison privilégie les pièces sur mesure et des collections originales ; Holemans prend également soin des bijoux anciens : réparations délicates, transformations intégrales et restauration font partie des prérogatives de la joaillerie belge.

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