le cri d’une mouette crée la profondeur de l’air
divise les rues en espaces incertains
le vent est gris et sans effusion
et nous sommes assis à la table
où l’on a déposé des tasses de café des fruits
nous ne parlons plus
attirés par la fraîcheur de l’herbe et des nuages
et tout ce qui passe
projette ses ombres sur nos regards
la pièce sent le bois coupé et l’eau
dehors nous savons que tout se prépare
lentement à paraître