immobile yeux clos
reclus au plus intime
m’épuisant à mourir
me préparant à naître
scrutant l’invisible
jusqu’à l’hébétude
ou je déambule par les rues
aussi vivant qu’une pierre
le regard vitreux
miné par l’à quoi bon
de tant d’heures inutiles
***
Charles Juliet (né en 1934) – Fouilles (1980)