Note de Christian : A l'occasion du festival de Gérardmer 2016, rendez-vous tant attendu des inconditionnels de l'épouvante,peur, horreur et le reste, Giannus le Cactus ( rédacteur chez Ciné Panoramix ), s'est rendu sur place et a officié pour le blog en tant que reporter et nous livre,en exclusivité, le palmarès. Merci
Comme chaque année Gérardmer a ouvert ses portes au fantastique. La ville, située sur les hauteurs des Vosges, organisait sa 23e édition du festival international du film fantastique. Une fois n'est pas coutume, la grisaille et la pluie ont pris le dessus sur la neige. Malgré l'absence du tapis neigeux, le tapis rouge était de rigueur puisque le président du jury n’était autre que Claude Lelouch, un des plus grands réalisateurs de sa génération. Il était entouré d’une pléiade d'artistes variés et talentueux comme Jonathan Lambert, Mathilde Seigner, Elsa Zylberstein entre autres. Ces derniers faisaient partie du jury long-métrage. Le jury court-métrage, lui aussi était bien représenté, puisqu'il était présidé par l’éminent Dominique pinon, inoubliable pour son rôle dans Le fabuleux destin d'Amélie Poulain. C'est donc avec regret, que pour des raisons d'emploi du temps, nous nous sommes concentrés sur les longs-métrages. Après presque un quart de siècle d'organisation, il faut dire que le festival est bien rodé. Depuis l'année dernière, un système de réservation à la séance permet une gestion des files d'attente avant chaque film bien plus civilisé et courtois qu'à l'époque. Et même si le service de sécurité avait des consignes du plus grand sérieux, les nouveaux protocoles antiterroristes n'y sont certainement pas étrangers, chacun y a mis du sien. L'ambiance était bonne, les gens étaient souriants et la chose la plus importante, la programmation était vraiment qualitative. Justement, au milieu de ce cadre, ce pose une sélection officielle tout aussi homogène que variée. C’est bien la toute la subtilité du fantastique, un genre qui offre des horizons capables d’intéresser un public large. C’est dans cette optique que nous étions en présence d’Indiens cannibales dans Bone Tomahawk, de sorcellerie grâce à The Witch, d’une maison hantée avec le très rock ‘n’ roll The Devil's Candy ou de Golems entourés des créatures de l’Apocalypse dans JeruZalem et de Satan lui-même à l’occasion du très dérangeant February. Sans oublier Evolution, un long-métrage intimiste et personnel de la réalisatrice Lucile Hadzihalilovic. Il faut le dire, chaque film possédait une particularité, un petit quelque chose qui rendait chaque séance intéressante. Une sélection très américanisée par la force des choses, mais on a quand même le sentiment d’avoir fait un tour du monde cinématographique. Ce n’est pour cela, qu’au terme de la semaine, il n’y avait qu’une seule chose à rajouter « vivement la 24e édition »
GRAND PRIX: BONE TOMAHAWK de S.Craig Zahler.
1850. Dans la paisible ville de Bright Hope, quelque part entre le Texas et le Nouveau-Mexique, une mystérieuse horde d’Indiens en quête de vengeance kidnappent plusieurs personnes. Pour tenter de les sauver, le shérif local, accompagné de quelques hommes, se lance alors à leur poursuite… C’est le début d’un voyage vers l’enfer. …
PRIX DU JURY ex-æquo: JERUZALEM de Doron Paz & Yoav Paz.
Deux jeunes Américaines partent en vacances d’été à Jérusalem pendant les cérémonies du Yom Kippour. Mais cette escapade se transforme en véritable cauchemar quand semble s’ouvrir l’une des portes de l’Enfer. Et que sonne le jour du Jugement dernier
PRIX DE LA CRITIQUE & PRIX DU JURY ex-aequo: EVOLUTION de Lucile Hadzihalilovic
Nicolas, onze ans, vit avec sa mère dans un village isolé au bord de l’océan, peuplé uniquement de femmes et de garçons de son âge. Dans un hôpital qui surplombe la mer, tous les enfants reçoivent un mystérieux traitement. Nicolas est le seul à se questionner. Il a l’impression que sa mère lui ment et il voudrait savoir ce qu’elle fait la nuit, sur la plage, avec les autres femmes. Au cours d’étranges découvertes qu’il fera, Nicolas trouvera une alliée inattendue en la personne d’une jeune infirmière de l’hôpital
PRIX MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE + PRIX DU PUBLIC : THE DEVIL’S CANDY de Sean Byrne.
Un artiste et sa famille s’installent dans la maison de leurs rêves. Des forces démoniaques se mettent peu à peu à envahir les tableaux du peintre et à devenir une menace pour ses proches…
PRIX DU JURY SYFY: THE WITCH de Robert Eggers.
1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation, menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…
PRIX DU JURY JEUNES: SOUTHBOUND
Dans un désert américain, le long d’une route abandonnée, des voyageurs épuisés – deux hommes en fuite de leur passé, un groupe de rock au féminin en route vers son prochain concert, un homme perdu qui souhaite rentrer chez lui, un frère à la recherche d’une sœur depuis longtemps disparue et une famille en vacances – doivent affronter, au cours de cinq histoires cauchemardesques, leurs peurs les plus terribles et leurs plus sombres secrets.
GIANNUS LE CACTUS.
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