Chronique d’Eole
:star: Moi Malala, Malala Yousafzai & Patricia McCormick
Nombre de pages : 320
Éditeur : Le livre de poche
Date de sortie : 1 janvier 2016
Collection : Le livre de poche jeunesse
Langue : Français
ISBN-10: 2013193181
ISBN-13: 978-2013193184
Prix Éditeur : 5,50€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Élevée par des parents éclairés dans un Pakistan en pleine transformation, Malala Yousafzai a toujours été encouragée à défendre ses opinions. Son père, en créant sa propre école et en s’opposant ouvertement aux talibans, lui a montré la voie. Il a instillé en elle la soif d’apprendre, le désir de résister au traitement des femmes dans son pays. Ce jour-là, le 9 octobre 2012, Malala rentre de l’école lorsque, soudain, le bus scolaire s’arrête. Deux hommes armés lui tirent dessus. Son crime ? Avoir osé prétendre aux mêmes droits que les garçons, et avoir dénoncé les talibans qui incendient les écoles et interdisent aux jeunes filles le droit à l’éducation. Pendant dix jours, Malala reste entre la vie et la mort. Mais malgré l’exil, les menaces, les mois de rééducation, Malala est, plus que jamais, résolue à lutter pour ses convictions.
Mon Avis :
Contrairement au 11 septembre où j’étais trop petite pour vraiment m’en souvenir, je me souviens du jour où, à la télé, ils ont annoncé que les talibans avaient tiré sur une jeune fille qui voulait juste aller à l’école. C’était l’année de mon bac, je grognais parce qu’il fallait se lever pour travailler. Et bien ce livre m’a fait réfléchir à la chance que j’avais d’avoir accès à l’éducation.
Cette jeune fille qui s’est faite tirée dessus en 2012, c’est Malala Yousafzai, une jeune fille de quinze ans, qui a commencé son combat pour l’éducation à dix ans. Une jeune fille qui a vécu la montée des talibans au Pakistan, la personne la plus jeune de l’Histoire à avoir reçu le Prix Nobel de la paix. Et ce livre, c’est cette jeune fille qui nous raconte son histoire, sa vie heureuse au Pakistan, la montée des extrémistes, les réactions du gouvernement (quasi nulles), son combat pour les filles et l’éducation, sa vie désormais à Birmingham. Et même si elle a de la chance de vivre plus riche qu’avant, que son père ai un poste haut placé, elle n’hésite pas à dire que parfois, elle préfèrerait retourner au Pakistan, où tout est plein de vie contrairement à nos pays aseptisés d’Occident.
J’ai été soufflée par le courage et l’esprit dont Malala fait preuve, on dirait une femme et une politicienne accomplie alors qu’au moment des faits, elle n’a que quinze ans. Elle vit sous la menace constante des talibans et pourtant, elle ne veut pas se laisser abattre, malgré le fait que même son père soit prêt à abandonner pour elle. Et en même temps, elle reste une adolescente, qui se soucie de son apparence, qui aime plaisanter avec ses amies, qui aime se disputer avec ses frères. C’est également sur ce point qu’elle insiste : elle est avant tout une fille ordinaire avant d’être « Malala la fille qui s’est faite tiré dessus par les talibans ».
Ce livre c’est une biographie qui fait réfléchir, si à dix ans une enfant peut se battre pour son éducation, il n’y a pas de raisons que nous autres ne le puissions pas. Ça a été une lecture poignante, édifiante et que je compte bien faire découvrir autour de moi !
Chronique d’Eole
:star: Moi Malala, Malala Yousafzai & Patricia McCormick
Nombre de pages : 320
Éditeur : Le livre de poche
Date de sortie : 1 janvier 2016
Collection : Le livre de poche jeunesse
Langue : Français
ISBN-10: 2013193181
ISBN-13: 978-2013193184
Prix Éditeur : 5,50€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Élevée par des parents éclairés dans un Pakistan en pleine transformation, Malala Yousafzai a toujours été encouragée à défendre ses opinions. Son père, en créant sa propre école et en s’opposant ouvertement aux talibans, lui a montré la voie. Il a instillé en elle la soif d’apprendre, le désir de résister au traitement des femmes dans son pays. Ce jour-là, le 9 octobre 2012, Malala rentre de l’école lorsque, soudain, le bus scolaire s’arrête. Deux hommes armés lui tirent dessus. Son crime ? Avoir osé prétendre aux mêmes droits que les garçons, et avoir dénoncé les talibans qui incendient les écoles et interdisent aux jeunes filles le droit à l’éducation. Pendant dix jours, Malala reste entre la vie et la mort. Mais malgré l’exil, les menaces, les mois de rééducation, Malala est, plus que jamais, résolue à lutter pour ses convictions.
Mon Avis :
Contrairement au 11 septembre où j’étais trop petite pour vraiment m’en souvenir, je me souviens du jour où, à la télé, ils ont annoncé que les talibans avaient tiré sur une jeune fille qui voulait juste aller à l’école. C’était l’année de mon bac, je grognais parce qu’il fallait se lever pour travailler. Et bien ce livre m’a fait réfléchir à la chance que j’avais d’avoir accès à l’éducation.
Cette jeune fille qui s’est faite tirée dessus en 2012, c’est Malala Yousafzai, une jeune fille de quinze ans, qui a commencé son combat pour l’éducation à dix ans. Une jeune fille qui a vécu la montée des talibans au Pakistan, la personne la plus jeune de l’Histoire à avoir reçu le Prix Nobel de la paix. Et ce livre, c’est cette jeune fille qui nous raconte son histoire, sa vie heureuse au Pakistan, la montée des extrémistes, les réactions du gouvernement (quasi nulles), son combat pour les filles et l’éducation, sa vie désormais à Birmingham. Et même si elle a de la chance de vivre plus riche qu’avant, que son père ai un poste haut placé, elle n’hésite pas à dire que parfois, elle préfèrerait retourner au Pakistan, où tout est plein de vie contrairement à nos pays aseptisés d’Occident.
J’ai été soufflée par le courage et l’esprit dont Malala fait preuve, on dirait une femme et une politicienne accomplie alors qu’au moment des faits, elle n’a que quinze ans. Elle vit sous la menace constante des talibans et pourtant, elle ne veut pas se laisser abattre, malgré le fait que même son père soit prêt à abandonner pour elle. Et en même temps, elle reste une adolescente, qui se soucie de son apparence, qui aime plaisanter avec ses amies, qui aime se disputer avec ses frères. C’est également sur ce point qu’elle insiste : elle est avant tout une fille ordinaire avant d’être « Malala la fille qui s’est faite tiré dessus par les talibans ».
Ce livre c’est une biographie qui fait réfléchir, si à dix ans une enfant peut se battre pour son éducation, il n’y a pas de raisons que nous autres ne le puissions pas. Ça a été une lecture poignante, édifiante et que je compte bien faire découvrir autour de moi !