Nous savons depuis un bon moment que les grands laboratoires pharmaceutiques internationaux sont plus préoccupés par leurs résultats financiers, les profits qu’ils réalisent et les dividendes qu’ils versent à leurs actionnaires que par la santé des quidams qui leur servent de clients et de vaches à lait.
J’avais abordé la question ici-même dans un post daté de plus de cinq ans . où je rendais compte d’un livre intitulé “CES MÉDICAMENT QUI NOUS RENDENT MALADES”.
Plus récemment, j’ai lu “OMERTA SUR LA VIANDE” de Pierre HINARD, paru chez Grasset en septembre 2014 : le sujet m’avait tellement troublé que j’ai hésité à partger avec vous cette lecture! On y découvre en effet les dessous “des usines à viande“. rapportés par un spécialiste qui a travaillé dans le secteur pendant des années avant de se décider à lancer une alerte contre ce système mafieux.
Et là, je tombe sur un ouvrage au titre terrifiant : “TOUS COBAYES ! OGM, pesticides, produits chimiques” de Gilles-Eric SERALINI, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen, publié en 2012 chez FLAMARION-Documents.
L”intérêt de ce livre est qu’il décrit une expérience scientifique, menée entre 2008 et 2011, visant à étudier sur le long terme les effets toxiques d’un OGM alimentaire majeur ety du pesticide le plus utilisé dans le monde..
Cette expérience de salut public et de santé publique aurait dû être menée par les producteurs de l’OMG en cause et du pesticide incriminé, sans compter sur les réticences des grandes firmes d’une part et de la collusion des agences sanitaires publiques.
L’auteur explique dans le détail “comment la sous-évaluation sanitaire a été organisée” ; en fait, il nous montre comment lesd intérêts privés des éntreprises productioces d’OMG et de pesticides passent pour l’intérêt public et celui des consommateurs, comment les agences sanitaires publiques, censées défendre les intérêts des citoyens, organisent l’opacité et la collusion autour des productions éminemment toxiques et comment des accommodements coupables du monde scientifique étouffent le débat à ce sujet extrêmement sensible.
La lecture de cet ouvrage, parfois ardue et souvent rébarbative, est cependant éclairante et participe à la prise de conscience du problème de la consommation inconsidérée des OMG eu autres produits agricoles traités par les pesticides.
Je regrette cependant, mais je comprends parfaitement que cela ne soit pas le souci premier d’un européen, que le sujet ne soit abordé que par le coté des grands pays occidentaux !
Dans nos contrées, que savons-nous exactement de ce que l’on fait avaler? Que savons-nous exactement des produits chimiques et autres pesticides qui sont importés? A quels contrôles sont-ils soumis et ces contrôles sont-ils mêmes prévus? Et quand ils le sont, comment-ils sont-ils exercés?
Si dans dans les sociétés occidentales où le consommateur est défendu par la loi et représenté par des associations extrêmement puissantes, où la justice a derrière elle une jurisprudence variée et diverse pour traquée la fraude alimentaire, on observe encore des aberrations et des anomalies comme celles décrites par le professeur Pierre HINARD, la crainte est très grande – que nos sociétés sous-développées, où la norme quand elle existe se négocie, où les moyens techniques de contrôle sont déficients, où les associations de consommateurs sont inexistantes, où la justice a d’autres priorités, – de voir l’intérêt du consommateur passé par pertes et profits.
Allah ya7fad ou safi !