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Entrons dans les mondes fantastiques de Philip K.Dick!!

Par Filou49 @blog_bazart
22 février 2016

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Le 2 mars prochain, soit mercredi en 8 comme on dit, cela fera pile 34 ans que le génial écrivain de science-fiction, Philip K. Dick,  (1928-1982) s'en est allé. Un écrivain dont l'oeuvre est passée à la postérité, et que je connais surtout depuis que certains  de ses romans aient  été adaptés au cinéma (Blade Runner de Ridley Scott, Total Recall de Paul Verhoeven, Minority Report de Steven Spielberg, A Scanner Darkly de Richard Linklater ou encore Total Recall de Len Wiseman). Mais je connais aussi Dick par la littérature plus traditionnelle, par exemple avec Emmanuel Carrère, qui  dans son  nouveau livre Il est avantageux d'avoir où aller (POL),  ne tarit pas d'éloges sur cet auteur  :incontournable: "Je suis rentré de Roumanie après la chute de Ceausescu extrêmement troublé et persuadé que la meilleure façon de rendre compte de ce trouble était d'écrire une vie de Philip K. Dick"."Je continue à mettre K. Dick très haut" (… ) "A chaque fois que je remets le nez dans un Dick, je continue à penser ce que je pensais, qui paraissait un peu emphatique quand j'avais 20 ans, c'est-à-dire que c'est un écrivain de l'importance de Dick.
Pour rendre hommage à ce maître de la SF, Nova Production vient de produire pour ARTE .IntituléLes mondes de Philip K. Dick, ce film réalisé par Yann Coquart et coécrit avec Ariel Kyrou, sera diffusé sur ARTE le 2 mars prochain à 22.35. Ce film, Michel, grand admirateur de Dick devant l'éternel l'a vu pour nous...voilà ce qu'il en pense:  

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 Philip K. Dick, même si vous n’êtes pas fan de science-fiction, vous connaissez certainement au moins trois de ses romans adaptés au cinéma : « Minority report » « Total Recall » et le formidable « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques » qui a donné le non moins formidable « Blade Runner ».

Il fut un romancier prolifique, 45 romans et 120 nouvelles de 1955 à 1982 la date de sa mort à l’âge de 52ans.Le documentaire : « Les mondes de Philip K.Dick » réalisé par Yann Coquart nous invite à entrer dans l’imaginaire de celui qui avait tout imaginé.

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Né en 1928 en Californie, il perd, bébé, sa sœur jumelle et ses parents se séparent alors qu’ils n’a pas 5 ans créant chez lui une insécurité qui le poursuivra toute sa vie. Le film de Yann Coquart n’est pas une bio conventionnelle, c’est une plongée dans la psyché d’un être humain génial et douloureux car être dans la tête de K.Dick n’est pas de tout repos.

Personnalité fragile en proie à de vraies peurs, comme le raconte son psychothérapeute, il écrivait des chefs-d’œuvre mais sa vie était tout le contraire et aucun diagnostique ne pouvait être posé car il souffrait d’un peu de tout : paranoïaque, dépressif, agoraphobe….

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De tout un peu. Qui êtes-vous ? Qui est humain ? Qui ne l’est pas ? Qui est mort ? Qui est vivant ? Qu’est-ce qui disparait quand on cesse de croire ? K. Dick est un maitre d’histoires spéculatives, « Le maître du haut château » son roman, qui connut le plus de succès, raconte le monde si le japon et les Nazis avaient gagné la guerre. Très tôt il est devenu un dissident de l’utopie technologique.

La technologie aide les puissants à tout contrôler, dès les années 50 le romancier devient un visionnaire du monde de demain.

Belle réalisation, formidables intervenants et archives bien choisies, «  Les mondes de Philip K.Dick » est aussi en creux une histoire de l’Amérique d’Eisenhower à Reagan. Comme le dit joliment Tessa Dick, sa dernière épouse : « il se souvenait du futur ».


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