Petit détour sur la capsule avant la série netflix du soir pour présenter un musicien plutôt attachant : Gavin James. Le jeune homme, un irlandais de 24 ans à la carrure d’un rugbyman, joue derrière sa guitare acoustique et son capodastre une folk d’une étonnante sensibilité. Si ton shoot du soir c’est Damien Rice, James Bay ou Glen Hansard, et bien tu devrais t’y retrouver.
J’ai eu la chance d’être invité à un petit showcase du monsieur organisé vers Gare de l’Est à Paris. Généralement c’est dans ces conditions (homme + guitare & point barre) que ce genre d’artiste se dévoile (certainement mieux que dans un clip en tout cas). En gros ça passe ou ça casse. Et bien là il faut bien avouer que le coco s’en sort très bien !
Musicalement il n’a pas inventé grand chose à mon avis. Mais son charisme, sa voix (quelle voix, quelle maitrise !) et la délicatesse de ses chansons devraient lui apporter rapidement une place bien à lui dans le mapping des folkeux actuels (surtout les mélancoliques). Le garçon a de l’humour (beaucoup d’humour ça aide quand tu joues des trucs pas toujours fun), et distille avec tendresse ses compositions en se faisant accompagner à un moment par un pianiste bien stylé.
Le jeune dublinois nous fera aussi l’honneur d’une reprise assez magique de What a Wonderful Word de maitre Louis Armstrong. S’attaquer à du Armstrong c’est comme s’attaquer à du Jeff Buckley, si t’assures pas c’est le Titanic et tchao Léo.
Pour finir, il réussira à faire chanter avec lui la brochette d’invités puis ira ensuite les rejoindre pour boire un verre.
Bon vu que mon téléphone filme hyper mal (enfin surtout moi) je glisse ces quelques vidéos trouvées sur youtube pour essayer de faire découvrir un peu mieux l’artiste.
Information! Niveau actualité, Gavin James sortira le 11 mars son premier album « Better Pill » et jouera le 31 mars à la Maroquinerie à Paris.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble