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[Critique] Steve Jobs, de Danny Boyle : un film bavard

Par Bottines

Le film montre également bien le grand perfectionnisme de l'homme, qui frise l'obsession voire la folie. Un souci des détails extrême qui l'a visiblement autant mis en danger que porté loin. J'avoue m'être plus intéressée à la psychologie du personnage qu'à ses prouesses technologiques, mais j'ai regretté qu'une telle personnalité ne donne pas un film plus fort, plus déchirant, plus palpitant. Steve Jobs était toujours sur le fil, et j'aurais aimé sentir plus de dangers, de ruptures. Décor, personnages, tout est un peu froid, et cela manque un peu de passion, mais peut être est-ce à l'image du héros finalement ?

J'ai trouvé le film extrêmement bavard, donc si vous décidez comme moi d'aller le voir en VO sous-titrée, armez vous de courage et d'une bonne paire de lunettes pour ne pas rater une miette des dialogues incessants. La caméra se déplace également beaucoup, en suivant les personnages dans leurs nombreuses traversées de couloir. Une manière, je pense, de montrer que tout allait à mille à l'heure dans l'esprit de Jobs, qui ne s'accordait jamais vraiment de répit...

Réalisé par Danny Boyle Sortie le 3 février 2016

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