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Le mal de la mer par Le proprio

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
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A la question, souvent controversée, « Un roman auto-édité est-il nécessairement un gage de dysqualité ? »,  Le mal de la mer d’Olivier Michaël Kim répond par la négative.

On sent que l’auteur a longuement mûri son histoire et s’est méticuleusement documenté pour nous offrir une intrigue à la fois captivante et instructive. Il s’appuie sur des faits réels et on reconnaîtra facilement parmi les protagonistes, des ex-membres du gouvernement dont les noms n’ont été que très légèrement modifiés.

Je ne vais pas évoquer l’histoire en elle-même, le 4ème de couverture est suffisamment explicite, et en dire davantage n’aurait pour conséquence que de trop en dévoiler. Car le roman est court (un petit peu trop) : 155 pages au compteur.

On aurait aimé qu’il y en ait davantage, ne serait-ce que pour éviter quelques raccourcis malheureux – certes sur des points de détails – mais qui nuisent à la fluidité de l’oeuvre. Je prends pour exemple la « romance » d’Erika. Il y a, à l’instar de ce passage, quelques scènes préjudiciables à la crédibilité de l’ensemble.

Il ne faut pourtant pas en conclure que Le mal de la mer est un mauvais livre. Bien au contraire. Olivier Michaël Kim aurait juste mérité que son roman passe dans les mains d’un professionnel de l’édition pour le guider et l’aider à étoffer certains chapitres. Car l’auteur en a sous la semelle, cela se sent. Il dispose d’un potentiel qui ne demande qu’à être canalisé et il mérite d’être aiguillé.

De manière général, quand un livre ne me plait pas (non, je n’ai pas dit mauvais. Un livre n’est jamais mauvais, chacun en a sa propre perception), soit je le lis très lentement, soit il me glisse des mains. Cela n’a pas été le cas pour celui-ci. Je l’ai avalé d’une traite, en un peu plus de deux heures.

Par conséquent, si vous souhaitez passer un bon moment, je ne peux que vous en conseiller l’achat et la lecture. Ah ! J’oubliais. Je vous conseille aussi fortement de suivre l’auteur. Si une bonne fée se penche sur ce qu’il couche sur son clavier, on devrait en entendre parler.


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