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Mad max 3 : au dela du dome du tonnerre - 8/10

Par Aelezig

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Un film de George Miller et George Ogilvie (1985 - Australie, USA) avec Mel Gibson, Tina Turner, Angelo Rossitto, Angry Anderson, Helen Buday

Super bien !

L'histoire : Max continue à errer seul au milieu de nulle part, la planète étant désormais de plus en plus désertique. Quelques tribus humaines vivent de ci delà, essayant de se reconstituer une vie. Max tombe ainsi sur Trocpolis, une cité dirigée par la redoutable Aunty, où le commerce a repris sous forme de troc, et l'énergie est revenue grâce au méthane récupéré dans le caca des cochons... Ayant démontré sa force et sa détermination, Max se voit proposer un marché par Aunty : il doit combattre et tuer Maître Bombe, qui dirige la production d'énergie et du coup se permet d'exercer un chantage en déclarant des embargos.

Mon avis : Cet épisode est mon préféré. Plus spectaculaire, plus dramatique, plus esthétique, franchement j'ai adoré, même si je déplore quelques longueurs sur la fin. 

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J'ai trouvé particulièrement réussi l'univers post-apocalyptique, qui correspond étonnamment (hélas) à ce que nous pourrions connaître : c'est tous les jours désormais qu'on nous parle de réchauffement climatique et de désertification, d'épuisement des ressources naturelles, etc. et le retour à l'état naturel. Les personnages constituent des tribus, ils sont habillés, parés, maquillés, comme les peuples primitifs ou les Cro-Magnon. Et puis ça m'a amusé de réfléchir justement sur un aspect auquel je n'avais jamais pensé : en cas d'apocalypse, nous (enfin, les survivants) aurions un avantage considérable sur nos ancêtres ! Ils avaient tout à inventer. Nous, nous aurions le souvenir de ce qui existait et nous n'aurions plus qu'à essayer de le reproduire (en mieux et plus écolo si possible). On voit bien ça dans le film, ils bricolent toutes sortes d'engins, d'instruments, de véhicules à partir de vieilles choses récupérées... ils font renaître la civilisation (de machos, soit dit en passant, les femmes font potiches ou putes). En fait, ça me fait penser... aux Pierrafeu !!! 

J'ai aussi apprécié la question de la spiritualité : on voit comme le besoin en naît. Les jeunes survivants, qui n'ont pas connu le monde avant la catastrophe, s'en font une idée à travers des objets qu'ils trouvent. Ils s'inventent une légende, avec des personnages et des hauts faits... Et à la fin du film, ils se réunissent pour célébrer leurs ancêtres et l'Ancien Monde. Une religion est née... 

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J'ai trouvé un peu bizarre par contre tous ces enfants, issus des survivants d'un crash aérien. Après un crash, en général, il ne reste pas beaucoup de monde, et ceux qui s'en sortis, je ne suis pas sûre qu'ils se soient tous mis à faire l'amour comme des malades pour assurer la survie de l'espèce. Ils devaient être mal en point, quand même. Trois, quatre gosses, encore, ça passerait... mais là ils sont une ribambelle. 

Les images et les décors, la musique (Maurice Jarre) donnent au film un ton envoûtant. J'ai vraiment aimé.

Et... patatras, je me rends compte que la critique, elle, est très négative ! Ben ça alors ! Ca cause de navet, vide, creux... Je ne comprends pas.

Eclairez-moi de vos lumières, les gars, les filles ! C'est quoi le problème ?

Je suis déçue...


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