Adeptes de la coolitude bonsoir. Sans aucun savoir théorique de l'enregistrement studio, Joe White Williams, du haut de ses 23 ans, emprunte sur un brillant premier album, ce qui aurait pu appartenir à un Hot Chip ou un Sparks, avec l'audace et l'insolence d'un Dan Deacon. Un de plus avec Girl Talk à bidouiller une électro pop inventive et colorée. Mais là où d'autres partent dans une dance music pompeuse et hype, petit Joe choisit la fantaisie et une décontraction à la Beck. 100 % fun et bubblegum, Smoke sort pour le moins du registre habituel du label Tiger Beat 6.
Headlines, In the Club ou New violence se diffusent dans l'air avec une facilité de premier de la classe, instantanément parfaits et pop. Les morceaux qui suivent offrent une multitudes de petites choses à découvrir témoignant d'une ouverture musicale de la taille d'un cratère. Volontairement imparfait ou pas, le disque plutôt long pour le genre souffre tout de même d'un manque d'homogénéité et certains titres de milieu de d’album sont parfois poussifs dans l'artisanat. Mais ce serait se tromper lourdement que de s'arrêter à ça. Parce que Route to palm tient une sacrée classe et que Violator est taillé dans le roc. Quoi qu'il en soit agréablement jouissif.
En Bref : Labtop et synthés analogiques en deuxième langue, little Joe est vraiment un cool gars. _
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Le Myspace
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