Chronique d’Eole
:star: La perle rare, Laura Lee Guhrke
Nombre de pages : 336
Éditeur : Harlequin
Date de sortie : 1 mars 2016
Collection : Victoria
Langue : Français
ISBN-10: 2280351242
ISBN-13: 978-2280351249
Prix Éditeur : 7,20€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Dans les salons de la bonne société londonienne, un faux pas ne pardonne pas. C’est pourquoi lady Belinda aide les jeunes Américaines en quête d’époux à éviter les erreurs de débutantes, et à reconnaître la perle rare : un lord fiable, sérieux, dont le titre leur assurera un avenir glorieux. L’exact opposé de ce lord Trubridge, qui vient lui demander sans détour un riche parti pour renflouer ses caisses. C’est bien mal la connaître, car Belinda n’a aucune intention de sacrifier ses principes à un tel cynique.
Mon Avis :
Les romances, ce n’est pas forcément mon truc, j’aime bien lire une petite histoire d’amour mais que ce soit le but même du roman je ne suis pas fan. Pourtant, j’ai vraiment bien apprécié ma lecture de ce Harlequin.
Avec une écriture soutenue, l’auteur nous plonge dans l’Angleterre de la fin du XIXe, début du XXe siècle (enfin je pense, parce qu’aucune date n’est donnée) où des jeunes filles américaines de « nouveaux riches » cherchent à monter en société en contractant un mariage avec des nobles anglais qui eux, sont en recherche de dot pour renflouer les caisses. Entre eux ? Belinda Featherstone, une femme déçue par son premier mariage qui prend les jeunes américaines sous son aile pour leur trouver un mari pour qui elles auront de l’affection à défaut d’un amour foudroyant. Quand Trubridge, un ami de son défunt mari et libertin débauché se présente chez elle à la recherche d’une femme riche à épouser, Belinda est sur ses gardes et compte bien tout faire pour qu’il ait mauvaise réputation dans la société anglaise et ne puisse pas débaucher de jeunes ingénues.
J’ai fortement apprécié cette histoire pleine de mordant. Les héros sont en guerre l’un contre l’autre et tous les coups sont permis ! Ils n’hésitent pas à être roublards, les dialogues sont piquants et vraiment sympas à lire puisqu’ils n’hésitent pas à se lancer des piques bien senties !
Le contexte est assez bien exploité avec cette haute société très fermée et accrochée aux titres de noblesse, quand bien même les détenteurs de ces titres sont sur la paille, au contraire de « nouveaux riches » américains. Même si le contexte historique politique est peu exploité, ce point-là au moins l’est beaucoup. Autour de cette romance, l’auteur a développé des manipulations et intrigues pour monter dans la société, dévoilant parfois des mariages faits uniquement pour l’argent, même de la part de personnes que l’on ne soupçonnerait pas.
Belinda est une femme qui ne se laisse pas faire dans cette société très masculine, elle a une vision pragmatique du mariage et veut éviter aux jeunes filles de vivre ce qu’elle a pu vivre avec son premier mari. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé car elle ne laisse pas tomber ses principes juste parce qu’un beau gosse l’attire (ce que je regrette habituellement dans les romances). Et ce beau gosse en question, j’ai adoré son évolution, il passe d’un homme intéressé à un homme qui réfléchit et s’émancipe de sa famille pour pouvoir être heureux et rendre celle qu’il aime heureuse. Bon par contre, j’ai un gros problème et ça dans beaucoup de romances : comment font les mecs des romances pour que la madame ait un orgasme au bout de même pas deux minutes ? Nan parce que bon, on est d’accord qu’ils sont quand même rares dans la vraie vie alors pourquoi les héroïnes de romans en trouvent toutes un ?
Bref, du coup j’ai vraiment apprécié ce roman à ma plus grande surprise, je l’ai trouvé très bien écrit même si le côté historique manquait un peu pour moi !
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Chronique d’Eole
:star: La perle rare, Laura Lee Guhrke
Nombre de pages : 336
Éditeur : Harlequin
Date de sortie : 1 mars 2016
Collection : Victoria
Langue : Français
ISBN-10: 2280351242
ISBN-13: 978-2280351249
Prix Éditeur : 7,20€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Dans les salons de la bonne société londonienne, un faux pas ne pardonne pas. C’est pourquoi lady Belinda aide les jeunes Américaines en quête d’époux à éviter les erreurs de débutantes, et à reconnaître la perle rare : un lord fiable, sérieux, dont le titre leur assurera un avenir glorieux. L’exact opposé de ce lord Trubridge, qui vient lui demander sans détour un riche parti pour renflouer ses caisses. C’est bien mal la connaître, car Belinda n’a aucune intention de sacrifier ses principes à un tel cynique.
Mon Avis :
Les romances, ce n’est pas forcément mon truc, j’aime bien lire une petite histoire d’amour mais que ce soit le but même du roman je ne suis pas fan. Pourtant, j’ai vraiment bien apprécié ma lecture de ce Harlequin.
Avec une écriture soutenue, l’auteur nous plonge dans l’Angleterre de la fin du XIXe, début du XXe siècle (enfin je pense, parce qu’aucune date n’est donnée) où des jeunes filles américaines de « nouveaux riches » cherchent à monter en société en contractant un mariage avec des nobles anglais qui eux, sont en recherche de dot pour renflouer les caisses. Entre eux ? Belinda Featherstone, une femme déçue par son premier mariage qui prend les jeunes américaines sous son aile pour leur trouver un mari pour qui elles auront de l’affection à défaut d’un amour foudroyant. Quand Trubridge, un ami de son défunt mari et libertin débauché se présente chez elle à la recherche d’une femme riche à épouser, Belinda est sur ses gardes et compte bien tout faire pour qu’il ait mauvaise réputation dans la société anglaise et ne puisse pas débaucher de jeunes ingénues.
J’ai fortement apprécié cette histoire pleine de mordant. Les héros sont en guerre l’un contre l’autre et tous les coups sont permis ! Ils n’hésitent pas à être roublards, les dialogues sont piquants et vraiment sympas à lire puisqu’ils n’hésitent pas à se lancer des piques bien senties !
Le contexte est assez bien exploité avec cette haute société très fermée et accrochée aux titres de noblesse, quand bien même les détenteurs de ces titres sont sur la paille, au contraire de « nouveaux riches » américains. Même si le contexte historique politique est peu exploité, ce point-là au moins l’est beaucoup. Autour de cette romance, l’auteur a développé des manipulations et intrigues pour monter dans la société, dévoilant parfois des mariages faits uniquement pour l’argent, même de la part de personnes que l’on ne soupçonnerait pas.
Belinda est une femme qui ne se laisse pas faire dans cette société très masculine, elle a une vision pragmatique du mariage et veut éviter aux jeunes filles de vivre ce qu’elle a pu vivre avec son premier mari. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé car elle ne laisse pas tomber ses principes juste parce qu’un beau gosse l’attire (ce que je regrette habituellement dans les romances). Et ce beau gosse en question, j’ai adoré son évolution, il passe d’un homme intéressé à un homme qui réfléchit et s’émancipe de sa famille pour pouvoir être heureux et rendre celle qu’il aime heureuse. Bon par contre, j’ai un gros problème et ça dans beaucoup de romances : comment font les mecs des romances pour que la madame ait un orgasme au bout de même pas deux minutes ? Nan parce que bon, on est d’accord qu’ils sont quand même rares dans la vraie vie alors pourquoi les héroïnes de romans en trouvent toutes un ?
Bref, du coup j’ai vraiment apprécié ce roman à ma plus grande surprise, je l’ai trouvé très bien écrit même si le côté historique manquait un peu pour moi !