Les histoires d’amour finissent mal en général dit la chanson, et c’est vrai, car dans l’absolu nul n’est éternel. Donc l’amour porté à l’autre cessera, l’histoire finira mal.
C’est assez pessimiste comme vision de l’amour, je sais, mais si l’on veut faire un roman noir, on est obligé d’obscurcir la vie, l’avenir et les sentiments.
Isabelle aime Frédéric comme elle n’a jamais aimé, mais il va disparaitre en mer…
Avec ce court roman, j’ai voulu pénétrer le cerveau d’une femme, thanatopracteur de profession, meurtrie par la disparition de l’homme qu’elle aimait, de l’histoire d’amour de sa vie. Essayer de comprendre et de décrire ces cinq phases du deuil que l’on nous décrit en psychanalyse. Jouer avec les l’émotion, sans trop en faire, juste faire sombrer dans la dépression, perdre pied, atteindre les limites de la folie, les franchir ?
Se retrouver soudainement seule, face à son destin, face à la mort, alors qu’elle est votre compagne de travail depuis des années, passer de l’autre côté de la barrière.
L’amante d’Étretat est mon second roman, j’ai voulu faire quelque chose de différent du premier, Ravensbrück mon amour, j’aime surprendre ceux qui se hasardent à me lire. Le troisième sera encore dans un autre genre, à suivre…