Celui qui se définit comme sans religion joue avec les codes en portant la barbe et la djellaba, et avec les mots lorsqu'il lance le "Dji-art", mouvement artistique pour la paix. Ses dessins de visages aux contours parfois naïfs tranchent avec la spontanéïté du trait lorsqu'il dénonce avec des mots, la nervosité du geste lorsqu'il colle, chiffonne, tâche. " Pour vivre hebreux, vivons cacher", " Rebeux des bois", ses jeux de mots plein de malice apporte la légèreté nécessaire à cette expo qui dénonce également le sort des migrants morts noyés.