
Pat Conroy nous fait passer du rire aux larmes. Les larmes viennent parfois d’un rire trop violent, mais aussi souvent des sentiments, voire de la sentimentalité – sans aucune nuance péjorative, même si l’on peut reprocher à Pat Conroy une fin qui, sans être un happy end, est trop prévisible –, qui affleurent sous la vivacité des réparties. Et ce sont les blessures les plus profondes qui révèlent ainsi, comme éclairées par une sonde extrêmement discrète, l’infinie douleur qu’elles provoquent.
